Les pays méditerranéens mal classés dans l'indice RECAI des énergies renouvelables

Malgré ses nombreux investissements, le Maroc chute dans le classement RECAI (photo : F.Dubessy)
Malgré ses nombreux investissements, le Maroc chute dans le classement RECAI (photo : F.Dubessy)

La France est le seul pays méditerranéen à intégrer le Top 10 de la dernière édition de l'indice RECAI (Renewable energy country attractiveness index). 

Publié par le cabinet de conseils EY, ce palmarès mondial classant les quarante pays les plus attractifs pour les investissements dans les énergies renouvelables compte comme tiercé de tête la Chine continentale, les États-Unis et l'Allemagne avec respectivement des indices de 67,2, 61,5 et 61,3. La France (indice 57,0) occupe la sixième place, comme lors de la dernière édition en octobre 2017, derrière l'Inde et l'Australie. 

Il faut aller à la 15e place pour trouver un second pays méditerranéen, en l'occurrence le Maroc, en chute de deux places avec un indice de 52,2. Il précède l'Italie (16e en hausse grâce à sa nouvelle stratégie énergétique prévoyant 28% d'ENR en 2030 et l'arrêt du charbon en 2025) et la Turquie, qui perd une place (17e), tout comme l'Égypte (20e). Le Portugal chute de deux rangs et se classe 22e, l'Espagne en gagne trois (24e), la Jordanie 28e (- 4) à égalité avec Israël (+ 2). 

Parmi les principaux enseignements à retenir figurent donc la surprenante baisse du Maroc, principalement explicable par les bonds en avant des Pays-Bas et du Danemark. Mais aussi la belle progression de l'Espagne, grâce à l'arrivée de nombreux projets solaires non subventionnés, et d'Israël. 

Le RECAI base son indice sur la stabilité économique et politique, le climat des investissements, les politiques menées en matière d'énergies renouvelables et le soutien offert et le potentiel technologique (ressources naturelles, maturité des technologies, projets en cours et prévisions...) 
Cumulés, ces éléments produisent des indices par pays, avec une note maximum de 100, permettant un classement.

Par Frédéric Dubessy - Source de l'article Econostruminfo

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