Process Méditerranée: L'entrepreneuriat social autrement


Alors que les associations tunisiennes sont financées généralement par des bailleurs de fonds, l’entrepreneuriat social représente un moyen pour renforcer leur fonds propres

ravaillant sur l’aspect théorique avec des formations spécialisées autour de l’entrepreneuriat social avec l’Institut des hautes études commerciales de Carthage (IHEC) et l’Institut supérieur de gestion de Tunis (ISG), Process Méditerranée se consacre également au travail fait par les associations sur le terrain. 

Fruit d’une collaboration renforcée entre le réseau arcenciel-Liban, le arcenciel-France, et Shanti en Tunisie, Process Méditerranée offre une nouvelle approche d’entrepreneuriat social et tend à consolider les coopérations entre les deux rives de la Méditerranée. 

Dans ce cadre, des étudiants français formés dans l’entrepreneuriat social sont venus en Tunisie pour apporter leurs services à l’association tunisienne Beityainsi qu’au Collectif créatif regroupant plusieurs associations à l’instar de El Warcha, Dar El Harka, le festival Interférence, etc. 

Pour Beity, le but était de travailler sur le modèle économique du centre d’hébergement des femmes de Sidi Ali Azouz pour qu’il puisse mener des activités économiques mais aussi fournir des pistes pour l’insertion économique de ces femmes, a fait savoir Mehdi Baccouche de Shanti au HuffPost Tunisie. 

Avec le Collectif créatif, Process Méditerranée a lancé Yallah médina. L’objectif est de monter à travers des stories que la médina ne représente pas seulement le patrimoine tunisien et ne peut être réduite à une image de carte postale, souligne Mehdi Baccouche. “C’est aussi un lieu vivant où des personnes s’activent pour mener diverses actions et participer à la vie sociale”, a-t-il ajouté. (vidéo ici

Diversifier les fonds des associations

Alors que les associations tunisiennes sont financées généralement par des bailleurs de fonds, l’entrepreneuriat social représente un moyen pour renforcer leur fonds propres et se diriger vers une certaine autonomisation, plaide le représentant de Shanti.

Payant des salariés et remplissant des charges sociales, les associations ont besoin d’une activité économique afin de pouvoir mener leurs actions. 

“Les associations ont un rôle économique et ont le droit de générer des gains mais elles ne doivent pas les partager, mais les investir dans leurs activités”, a conclu Mehdi Baccouche. 
Par Rihab Boukhayatia - Source de l'article Huffpostmaghreb

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