Ce
rapport examine la relation entre les taux d’activité des femmes et la
croissance économique dans le Sud de la Méditerranée. Une méthodologie en deux
séquences reposant sur des estimations économétriques et un modèle d’équilibre
général a été employée.
Les
estimations économétriques suggèrent qu’il existe une relation en U entre la
croissance économique et les taux d’activité féminins, qu’il existe des
barrières spécifiques à la région grévant la participation des femmes au marché
du travail dans les pays de la région.
Ces
résultats ont nourri un modèle d’équilibre général, le GEM-E3 MEDPRO afin de
simuler deux hypothèses alternatives sur les développements des taux d’activité
des femmes dans la région à l’horizon 2030. Le premier changement simulé correspond
a l’hypothèse d’un taux plus d’activité des femmes plus élevé ; le deuxième, à
une levée des obstacles au travail féminin spécifiques à la région.
Les
résultats de ces simulations montrent que des niveaux plus bas d’activité
féminine, exercent une influence marginale négative sur la croissance
économique ; tandis que la levée des barrières à l’activité féminine, à
contrario, favoriserait la croissance. Ceci, implique que des politiques
ciblées sur l’augmentation des taux d’activité féminins ont un impact positif
sur la croissance.
Par Stella Tsani, Leonidas Paroussos, Costas Fragiadakis, Ioannis Charalambidis, Pantelis Capros
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Source de l'article Medpro
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