Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) est un mécanisme de financement indépendant qui dispose de son propre processus d’examen et d’approbation. Il a formé des partenariats avec plusieurs institutions, dont la Banque mondiale, en vue de la préparation, de la supervision et de l’exécution des projets qu’il finance dans les pays en développement.
Parc éolien en Tunisie |
Le FEM est devenu l’une des ressources financières les plus importantes pour le développement durable dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Même si des améliorations considérables ont été enregistrées sur le plan du raccourcissement et de la simplification des processus du FEM ces dernières années, le personnel de la Banque mondiale a toujours le sentiment que leur mise en œuvre absorbe trop de temps et d’énergie.
Lorsqu’il est utilisé efficacement, le FEM mobilise des financements supplémentaires auprès des États et d’autres donateurs. Il améliore également l’efficacité des prêts ordinaires destinés à l’infrastructure, à l’eau et à l’agriculture. Tout aussi important, les fonds du FEM ont fait de l’adaptation au changement climatique un thème central de la planification par les pouvoirs publics, et intégré le climat dans les projets de coopération régionale sur la gestion des ressources communes.
Le programme Environnement du département régional de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a recueilli un certain nombre d’études de cas portant sur des projets du FEM récemment achevés dans cette région. Nous avons interrogé les chefs d'équipe des projets pour comprendre ce qui sous-tend les impressions négatives exprimées par certains au sujet du FEM : pourquoi ce fonds est-il si peu apprécié d’une partie du personnel de la Banque alors que les pays semblent, pour leur part, avoir une impression très positive de ses bienfaits ?
À partir des études de cas élaborées pour présenter les projets du FEM, on observe que ces opérations ont contribué à améliorer les moyens de subsistance des populations concernées en soutenant l’innovation et des approches nouvelles et diversifiées. Dans certains cas, elles ont aussi permis d’attirer un financement à plus grande échelle, préparant la voie à une prochaine génération de projets.
On note aussi d’importantes retombées positives sur le plan social, avec des créations d’emplois, une plus grande inclusion économique et sociale, ainsi qu’un renforcement des capacités de gouvernance.
La publication du rapport intitulé Global Environmental Benefits Contributing to National Development Goals (a) tombe à point nommé alors que la Sixième reconstitution des ressources du FEM (« FEM-6 ») vient d’être adoptée. Nous espérons permettre à d’autres acteurs de la région de mieux comprendre les opportunités offertes par les travaux préparatoires aux projets du FEM.
Le FEM investit par le biais de divers guichets de financement consacrés aux secteurs suivants : la gestion des ressources naturelles et la protection de la biodiversité, la protection des eaux internationales (ressources aquatiques comprises), le renforcement de l’adaptation au changement climatique, ainsi que la gestion et l’élimination des polluants organiques persistants.
Par Suiko Yoshijima - Source de l'article Blog de la Banque Mondiale
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