I&P et InfraMed lancent un fonds de financement des infrastructures en Afrique

L'impact-investisseur français et le véhicule d'investissement ont démarré la levée de fonds pour I&P Africa Infrastructure, qui devrait financer des projets d'une valeur allant entre 10 et 50 millions d'euros.

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Résultat de recherche d'images pour "InfraMed"Investisseurs & Partenaires et InfraMed se lancent sur le terrain de la « petite infrastructure » en Afrique.

« IPAI va combler le chaînon manquant entre les très petits projets subventionnés et les projets nationaux de grande envergure, dans une multitude de secteurs : l’énergie (centrales au fil de l’eau, éolien, biomasse), l’eau (traitement, distribution), la logistique, les cliniques, l’éducation et même les télécoms », détaille Frédéric Ottavy, directeur général de I&P Africa Infrastructure.

Plus concrètement, IPAI va adresser le gap entre les projets d’infrastructures de petite échelle au coût inférieur à 10 millions d’euros et les mégaprojets d’une valeur supérieure à 50-100 millions d’euros.

Renforcement

Dirigé par Jean-Michel Severino, ancien directeur général de l’Agence française de développement, I&P s’est spécialisé dans « l’impact-investissement » en Afrique, une approche qui privilégie un résultat économique, social ou environnemental immédiat plutôt que d’importants rendements.

InfraMed Infrastructure est un véhicule d’investissements dédié à la zone Méditerranée, lancé en 2010 par la banque EFG Hermes, les Caisses de dépôts et de gestion de l’Italie, du Maroc et de la France, et la Banque européenne d’investissement.

« Avec IPAI, InfraMed et Investisseurs & Partenaires se renforcent mutuellement. Nous pouvons désormais mener des projets en Afrique subsaharienne, tandis que I&P, qui était plutôt centré sur le Sud du Sahara, fait son entrée en Afrique du Nord », relève Frédéric Ottavy.

Closing

I&P Africa Infrastructure, présidé par Jean-Michel Severino, cherche à lever 150 millions d’euros. Son premier closing est prévu pour mi-2016.

Selon nos informations, une demi-douzaine de projets d’infrastructures seraient déjà à l’étude, notamment dans la production électrique, la santé, l’éducation et le traitement des eaux usées.

Par Joël Té-Léssia - Source de l'article Jeune Afrique

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