Depuis le lancement de The Address en Février 2016, les espaces de coworking de multiplient en Algérie, pour le plus grand bonheur des entrepreneurs locaux.
L’entrepreneuriat, meilleure arme contre le chômage des jeunes diplômés ?
C’est en tout cas l’avis de nombreux académiciens et professionnels algériens qui militent pour le développement de la culture entrepreneuriale à l’université. Après les incubateurs et les pépinières de startups, c’est au tour des espaces de coworking de s’inviter dans cette dynamique qui secoue les jeunes actifs algériens. Le point sur l’émergence des espaces de travail partagés !
Des « inaugurations » en cascade
Février 2016, centre commercial Mohammedia, 4e étage, bureau 1163, Alger. The Address lance le premier espace de coworking à l’attention des jeunes entrepreneurs algérois. Un mois plus tard, Sylabs verra le jour au cœur de la capitale, pour le plus grand plaisir des jeunes pousses locales qui peinent à trouver des locaux bon marché.
Quelques jours plus tard, la ville de Sétif va elle aussi s’offrir son espace de coworking avec Mon Atelier. Le 4e établissements du genre ouvrira ses portes à la rentrée 2016 du côté de Constantine (Cosy Coffice). Bien qu’ils en soient encore à leurs premiers balbutiements, ces espaces se muent progressivement en de véritables ruches dynamiques qui apportent un véritable vent de fraîcheur au paysage de l’entrepreneuriat algérien.
Minimiser les risques de démarrage des jeunes pousses
En Algérie, le coworking est bien plus qu’une solution d’appoint pour les startups. Le concept résout un problème bien réel pour les professionnels indépendants qui cherchent un lieu de travail, mais aussi des opportunités de réseautage. Dans un contexte où les jeunes pousses se plaignent du manque de solutions de financement au démarrage, le coworking s’impose comme un moyen de limiter les risques liés à la signature de contrats de location onéreux à long terme.
Il apporte donc flexibilité et souplesse aux acteurs locaux qui peuvent ainsi se concentrer sur leur cœur de métier. Le bilan de la première année de The Address laisse songeur : « Mon bonheur était grand au cours de la première année de notre création de voir les six premiers membres qui ont commencé petits se développer et devenir de grands entrepreneurs indépendants », se réjouit Marouan Aoudia, fondateur du premier espace de coworking en Algérie.
Source de l'article Ecomnewsmed
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