En 2013, la croissance restera atone au sud de la Méditerranée tandis que les richesses diminueront au nord.
Peu réjouissantes, les dernières perspectives du FMI pour 2012 et 2013 annoncent une « forte contraction » des économies du nord de la Méditerranée « du fait de l'austérité budgétaire et d'une situation financière tendue ».
Au Portugal (- 3 % en 2012, - 1 % en 2013), en Espagne (- 1,5 % en 2012, - 1,3 % en 2013), en Italie (- 2,3 % en 2012, - 0,7 % en 2013) et en Grèce (- 6 % en 2012, - 4 % en 2013), les richesses diminueront.
Souvent plus pessimistes que celles des États, les prévisions du FMI remettent donc en cause les hypothèses budgétaires des gouvernements, comme en France.
Selon le FMI, le produit intérieur brut (PIB) ne progressera dans l'hexagone que de 0,1 % en 2012 et de 0,4 % en 2013 mais Jean-Marc Ayrault a présenté un budget pour 2013 en pariant sur un taux de croissance deux fois plus élevé.
Par conséquent, le FMI estime que la France ne tiendra pas sa promesse de réduire son déficit à 4,5 % du PIB au 31 décembre 2012 et à 3 % du PIB au 31 décembre 2013, tablant plutôt sur des déficits de l’ordre de 4,7 % du PIB fin 2012 et de 3,5 % fin 2013.
D’après l’institution présidée par Christine Lagarde, la dette publique de la France atteindra 92,1 % à la fin 2013, quand le gouvernement pronostique un taux de 91,3 %.
Le taux de chômage – 9,6 % en 2011 – devrait aussi continuer à grimper. Selon les prévisions du FMI, il devrait s’élever à 10,1 % en décembre et à 10,5 % dans un an.
Au Portugal (- 3 % en 2012, - 1 % en 2013), en Espagne (- 1,5 % en 2012, - 1,3 % en 2013), en Italie (- 2,3 % en 2012, - 0,7 % en 2013) et en Grèce (- 6 % en 2012, - 4 % en 2013), les richesses diminueront.
Souvent plus pessimistes que celles des États, les prévisions du FMI remettent donc en cause les hypothèses budgétaires des gouvernements, comme en France.
Selon le FMI, le produit intérieur brut (PIB) ne progressera dans l'hexagone que de 0,1 % en 2012 et de 0,4 % en 2013 mais Jean-Marc Ayrault a présenté un budget pour 2013 en pariant sur un taux de croissance deux fois plus élevé.
Par conséquent, le FMI estime que la France ne tiendra pas sa promesse de réduire son déficit à 4,5 % du PIB au 31 décembre 2012 et à 3 % du PIB au 31 décembre 2013, tablant plutôt sur des déficits de l’ordre de 4,7 % du PIB fin 2012 et de 3,5 % fin 2013.
D’après l’institution présidée par Christine Lagarde, la dette publique de la France atteindra 92,1 % à la fin 2013, quand le gouvernement pronostique un taux de 91,3 %.
Le taux de chômage – 9,6 % en 2011 – devrait aussi continuer à grimper. Selon les prévisions du FMI, il devrait s’élever à 10,1 % en décembre et à 10,5 % dans un an.
En Afrique du Nord et en Turquie, une croissance ralentie
Ailleurs en Méditerranée, les partenaires de la zone euro subissent eux aussi les conséquences des problèmes des États membres de l’Union européenne.
En Turquie, pays dont l’économie dépend fortement de ses exportations vers les États de la zone euro, la croissance chutera à 4 % quand elle atteignait 9,2 % en 2010 et 8,5 % en 2011.
Mais les pays du sud et de l’est de la Méditerranée paieront aussi le prix« l'incertitude qui continue d'entourer la transition politique et économique à la suite du printemps arabe, ainsi que de la faiblesse des termes de l'échange », indique le FMI, qui conseille par ailleurs aux producteurs de pétrole, comme l’Algérie, de diversifier leurs revenus.
Résultat, à l’exception de la Libye qui bénéficiera de la reprise des exportations pétrolières, la croissance de l’Afrique du nord, faible en 2011, restera atone en 2012 et 2013, dépassant à peine les 1,2 %, un taux bien loin des 5 % de l’Afrique subsaharienne.
Lire le document du FMI sur les perspectives de l'économie mondiale
En Turquie, pays dont l’économie dépend fortement de ses exportations vers les États de la zone euro, la croissance chutera à 4 % quand elle atteignait 9,2 % en 2010 et 8,5 % en 2011.
Mais les pays du sud et de l’est de la Méditerranée paieront aussi le prix« l'incertitude qui continue d'entourer la transition politique et économique à la suite du printemps arabe, ainsi que de la faiblesse des termes de l'échange », indique le FMI, qui conseille par ailleurs aux producteurs de pétrole, comme l’Algérie, de diversifier leurs revenus.
Résultat, à l’exception de la Libye qui bénéficiera de la reprise des exportations pétrolières, la croissance de l’Afrique du nord, faible en 2011, restera atone en 2012 et 2013, dépassant à peine les 1,2 %, un taux bien loin des 5 % de l’Afrique subsaharienne.
Lire le document du FMI sur les perspectives de l'économie mondiale
Par Mathieu Bouchard - Source de l'article Econostruminfo
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