Les acteurs économiques intervenant dans l’industrie des boissons et les activités connexes, en amont et en aval, de Béjaïa, Sétif, Bordj Bou Arréridj et Bouira, ont désormais leur Groupement d’intérêt économique (GIE) qui vient d’être créé à travers l’installation du Cluster boissons Soummam, lors d’une assemblée constitutive tenue dimanche à Béjaïa.
Ce groupement, crée sous l’égide du ministère de l’Industrie et de la DGPME, avec l’implication de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), de l’université, des laboratoires et des centres de recherche, est le premier pour cette filière, des clusters existant déjà pour les filières tomate industrielle, dattes…..
Le cluster boissons vient à la suite d’un ensemble d’ateliers auxquels ont participé des experts allemands de GIZ. Des institutions locales comme l’ANDI, la Chambre de commerce et d’industrie et le port de Béjaïa, qui ont fait partie de la task force de ce cluster créé en 2012, sont associées «pour conduire avec les industriels de la région ce projet-pilote, en relation avec les orientations stratégiques des pouvoirs publics». Aux grands producteurs de boissons de la région viendront s’ajouter les PME-TPE locales qui ont ou auront à appliquer un programme de mise à niveau.
Dénommé Groupement d’intérêt économique Cluster boissons Soummam (GIE-CBS), ce nouveau cadre est domicilié au Centre de facilitation de Béjaïa, «dont les statuts le destinaient à juste titre à abriter cet ensemble d’acteurs économiques et les acteurs institutionnels (ANDI, Aniref, DIPMEPI, laboratoires du Cacque...), ainsi que l’université de Béjaïa», selon Mourad Bouattou, désormais ex-chef du projet et fraîchement élu président du GIE-CBS, qui voit dans ce groupement «une véritable force de proposition pour booster et tirer vers le haut une filière de plus en plus compétitive».
«Le GIE-CBS sera un moteur de la stratégie industrielle et de développement économique, grâce à un plan d’actions décliné de la feuille de route établi, avec le concours de GIZ et de l’APAB» ajoute M. Bouattou, également président de la commission des eaux embouteillées à l’APAB. Il estime que ce GIE «matérialisera de manière concrète le partenariat public-privé et surtout créera des passerelles certaines avec les structures de recherche de développement».Comme prochaine étape, le cluster devra se doter d’un plan d’action et permettre, entre autres actions, de faire des achats groupés en évoluant sur un terrain compétitif.
Par Kamel Medjdoub - Source de l'article El Watan
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