Un bilan très positif pour ces 2 journées qui ont permis aux participants venus de nombreux pays du pourtour méditerranéen d’échanger sur les enjeux et les défis de la région euro-méditerranéenne, les 6 et 7 novembre 2014 à Marseille.
Michel Vauzelle, Président de la région PACA, a introduit la séance en rappelant l’importance de la communauté de destin liant les peuples des deux rives méditerranéennes. Les intervenants ont unanimement souligné le positionnement géographique stratégique de l’Afrique du Nord, les opportunités immenses de croissance et de développement de la région, tant économiquement que démographiquement, ainsi que le poids de la dimension relationnelle dans le développement des affaires et la croissance de l’économie.
"C’est le moment d’investir en Méditerranée"
Les enjeux pour la région MED sont nombreux : restaurer la confiance des investisseurs, développer les compétences et les métiers, miser sur les points communs, soutenir les co-constructions et les jeunes entrepreneurs, ou encore renforcer l’économie sociale et solidaire. Les pays MED attendent une participation active des partenaires étrangers pour investir et créer de l’emploi. Le secteur touristique, où la coopération repose sur des intérêts mutuels bien compris et partagés, a été cité en exemple. Le pragmatisme des acteurs économiques doit constituer le vecteur de développement et de coopération qui entraînera les acteurs politiques.
"L’investissement est le remède aux problèmes des pays méditerranéens"
"Améliorer le climat des affaires constitue une priorité de l’après 2011" : comme l’a souligné le nouveau président d’ANIMA Investment Network, Monsieur Khalil Laabidi, par ailleurs Directeur général de la FIPA (Agence de Promotion de l'Investissement Extérieur de la Tunisie, membre fondateur d'ANIMA). Des mesures pro-business ont été prises dans quasiment tous les pays à la suite des "printemps arabes" pour rassurer les milieux d’affaires.
L’accent a également été mis sur le dynamisme, la compétence, le pragmatisme et le volontarisme de la jeune génération des pays méditerranéens. Cette génération connait de graves difficultés (chômage, manque de confiance des investisseurs..) alors qu’elle porte en elle des potentialités de développement immenses. A cet égard, l’espace francophone (85% des francophones résideront en Afrique à l’horizon 2050) devrait être davantage utilisé par les grands groupes et les PME françaises.
Monsieur Khalil Laabidi a conclu les débats en lançant un appel aux investisseurs européens, les enjoignant à maintenir leur présence dans une région où ils possèdent un leadership historique, et à réinventer des modèles de développement stratégique inclusif avec leurs partenaires du Sud.
Synthèse et Source de l'article Animaweb
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