Le « programme d’appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel algérien » pourrait être cité en exemple dans la région, selon son directeur national, dans une interview diffusée par la délégation de l’UE à Alger. Zouhir Ballalou y détaille les différents volets, dans une interview, accordée à un journal local (le quotidien Liberté).
Le programme est appuyé par l’UE. Il est financé à hauteur de 21,5 millions par la Commission européenne, sur un total de 24 millions d’euros.
Dans cet entretien - à mi-parcours de ce projet lancé en 2012 et qui arrive à son échéance en 2018 - le directeur du programme retrace les grands axes de ce « projet pilote ». Il y affirme : « si c’est une réussite, il sera étalé dans d’autres pays ».
Parmi les actions les plus significatives, le « réaménagement du tombeau d’Imadghassen à Batna », un site archéologique de renom. Un des autres volets porte sur la formation : « dans notre programme nous voulons appuyer le secteur de la formation professionnelle (…) pour former les formateurs sur le patrimoine culturel ». L’ambition est de « créer des synergies autour du patrimoine ». Les associations seront impliquées : « Nous avons des associations dynamiques mais pas assez outillées pour gérer le patrimoine culturel. » Un « intérêt particulier » leur est accordé.
Dans les villes sélectionnées, dit-il, « nous allons recruter des experts qui seront mis à la disposition des maisons de la culture » pour « une durée d’une année et demie à deux ans. » « Nous nous occuperons de tous les volets relatifs au patrimoine en matière de conservation, valorisation et formation », a ajouté M. Ballalou.
« Nous travaillerons sur les maisons traditionnelles, le patrimoine mobilier des musées ». Et un « volet dédié au patrimoine audiovisuel, il y a des films qui sont en état de dégradation et en très mauvaise état de conservation. Nous interviendrons d’abord pour la formation du personnel de la cinémathèque .»
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