Un fonds de capital investissement franco-tunisien pour les PME françaises et tunisiennes

Un fonds de capital investissement franco-tunisien baptisé «co-localisation» sera lancé le 5 février 2016 à Tunis, à l'initiative de la Caisse des dépôts et consignations tunisienne (CDC) et de la Banque publique d'investissement «BpiFrance».

Résultat de recherche d'images pour "Un fonds de capital investissement franco-tunisien pour les PME françaises et tunisiennes"Doté d'un capital de 20 millions d'euros (environ 44,54 millions de dinars), ce fonds domicilié en France s'inscrit dans une optique de développement des relations économiques entre la Tunisie et la France, avec une démarche de co-localisation, d'après une source de la CDC.

Ledit fonds, dont la durée de vie est de 12-14 ans, vise "à soutenir le financement des PME tunisiennes et/ou françaises à fort potentiel de croissance et qui désirent développer leurs activités respectivement en Tunisie et en France mais aussi en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe".

«Il permettra, aussi, aux PME tunisiennes et françaises de consolider leurs projets de développement et leurs positions concurrentielles sur le long terme, ce qui favorisera des partenariats commerciaux et industriels équilibrés et pérennes dans un premier temps, et permettra par la suite de partager des actions concrètes dans certaines zones de marché spécifiques».

Les entreprises accompagnées par ce fonds bénéficieront d'un accès direct aux marchés européens et africains et d'une proximité du Moyen-Orient.

De même, les pouvoirs publics dans les deux pays s'engagent, grâce à ce fonds, à aider «les exportateurs conquérants» à engager une expansion rapide, rentable et robuste sur les marchés internationaux d'Europe, d'Afrique et du Moyen-Orient.

Pour sélectionner les PME, des critères économiques et financiers devront être recherchés tels que "des entreprises innovantes, avec un minimum de 1 million d'euros de chiffre d'affaires, animées par des dirigeants dynamiques et recherchant des capitaux et un accompagnement international".

Les entreprises tunisiennes et françaises dans lesquelles le fonds investirait devront, également, démontrer une capacité à développer ou à renforcer des relations avec des partenaires issus des deux pays respectifs par différents modes de coopération (industriel, commercial, de recherche et développement, international).

Source de l'article Webmanagercenter

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