Les résultats du diagnostic du cadre législatif et institutionnel anti-corruption de la Tunisie, seront présentés, mercredi 1er février, lors d’une conférence à Tunis.
Ce diagnostic est une composante principale du projet « Promotion de la bonne gouvernance: lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent » (projet SNAC 2 Tunisie), initié par le Conseil de l’Europe pour soutenir les pays de la rive sud de la Méditerranée dans leur lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
La finalité de ce diagnostic est de renforcer le système anti-corruption de la Tunisie en couvrant différentes thématiques dont les organes en charge des politiques anti-corruption, le système judiciaire, l’administration publique, les marchés publics, la police et l’administration douanière.
Le diagnostic couvre également, les thématiques inhérentes aux parlementaires et au financement des partis politiques et des campagnes électorales, outre le droit pénal, la confiscation et les immunités à l’égard des enquêtes, poursuites et autres sanctions de corruption, ainsi qu’à la coopération interinstitutionnelle et internationale.
Environ 70 recommandations sur ces thématiques ont été formulées par les experts du conseil de l’Europe dans ce cadre.
Il s’agit, en d’autres termes, d’analyser le degré de conformité du cadre actuel anti-corruption avec les standards internationaux, en particulier les standards du conseil de l’Europe, mais aussi de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles et à l’identification des mesures concrètes pour renforcer le système de prévention et de lutte contre la corruption en Tunisie.
De hauts responsables tunisiens et européens interviendront à la session d’ouverture de la conférence, notamment, le ministre de la fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib et le chef du service de la lutte contre la criminalité au conseil de l’Europe, Ivan Koedjikov.
En Janvier 2015, l’Union européenne et le Conseil de l’Europe ont renouvelé leur engagement à soutenir les réformes démocratiques dans le Sud de la Méditerranée à travers le lancement d’un nouveau programme commun « Vers une gouvernance démocratique renforcée dans le sud de la Méditerranée » pour 2015-2017 (Programme Sud 2).
Doté d’un budget de 7,37 Millions d’euros, le programme régional de trois ans (Janvier 2015 – 31 Décembre 2017), est essentiellement destiné à appuyer les institutions des droits de l’homme, les processus de réforme démocratique et de structures de gouvernance, ainsi que la promotion de la coopération dans le domaine de l’Etat de droit et la consolidation d’un espace juridique commun entre l’Europe et la Méditerranée du Sud.
Source de l'article Africanmanager
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