Dépollution de la Méditerranée, autoroutes de la mer, énergie solaire : les Européens proposeront dimanche au sommet de l'Union pour la Méditerranée quelques projets-pilotes qui devront recevoir le soutien de leurs partenaires du Sud.
Mis en avant par la France depuis le lancement de l'idée d'Union méditerranéenne par le président Nicolas Sarkozy l'an dernier, le projet de dépollution de la Méditerranée, le seul à être déjà en cours de réalisation dans le cadre du partenariat euroméditerranéen actuel, a été retenu par les Européens.
Sans attendre le baptême de cette nouvelle Union, la Commission européenne a d'ailleurs déjà présenté en avril une série de projets dans sept pays du sud de la Méditerranée, visant à éliminer 80% des sources de pollution d'ici 2020.
Mais les Européens espèrent que le nouvel élan politique attendu permette de lever plus facilement les plus de 2 milliards d'euros nécessaires à leur réalisation.
Ils devraient également plaider pour la création d'"autoroutes de la mer" qui amélioreraient la fluidité du commerce entre les deux rives.
Toujours dans le domaine des transports, routiers cette fois, l'interconnexion entre les autoroutes de Mauritanie, du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de Libye pour créer l'"autoroute du Maghreb arabe", devrait être mise en avant.
L'Union européenne (UE) soutient également le renforcement de la coopération euroméditerranéenne en matière de protection civile, d'autant plus importante que le bassin méditerranéen est exposé à un risque grandissant de catastrophes naturelles, lié au réchauffement climatique.
Enfin, elle prône le développement rapide d'un "plan solaire méditerranéen", qui pourrait permettre à l'UE, à terme, d'importer de l'électricité solaire.
La Slovénie a d'autre part mis en avant, pendant sa présidence de l'UE au premier semestre, l'université euroméditerranéenne, inaugurée en juin chez elle, à Portoroz.
Mais chacun de ces projets, et d'autres que pourraient proposer les différents pays du Sud dimanche lors du sommet, nécessite des sommes importantes.
Les 44 pays participants devront donc se mettre d'accord pour désigner seulement quelques-uns d'entre eux comme les projets prioritaires à mettre en oeuvre, a expliqué une source européenne.
Le choix ne sera pas forcément facile. "Dépolluer la Méditerranée, c'est très beau, mais est-ce que les peuples et les régimes du Sud le perçoivent avec la même importance que ceux du Nord ?", s'interroge ainsi Didier Billion, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques.
Sans attendre le baptême de cette nouvelle Union, la Commission européenne a d'ailleurs déjà présenté en avril une série de projets dans sept pays du sud de la Méditerranée, visant à éliminer 80% des sources de pollution d'ici 2020.
Mais les Européens espèrent que le nouvel élan politique attendu permette de lever plus facilement les plus de 2 milliards d'euros nécessaires à leur réalisation.
Ils devraient également plaider pour la création d'"autoroutes de la mer" qui amélioreraient la fluidité du commerce entre les deux rives.
Toujours dans le domaine des transports, routiers cette fois, l'interconnexion entre les autoroutes de Mauritanie, du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de Libye pour créer l'"autoroute du Maghreb arabe", devrait être mise en avant.
L'Union européenne (UE) soutient également le renforcement de la coopération euroméditerranéenne en matière de protection civile, d'autant plus importante que le bassin méditerranéen est exposé à un risque grandissant de catastrophes naturelles, lié au réchauffement climatique.
Enfin, elle prône le développement rapide d'un "plan solaire méditerranéen", qui pourrait permettre à l'UE, à terme, d'importer de l'électricité solaire.
La Slovénie a d'autre part mis en avant, pendant sa présidence de l'UE au premier semestre, l'université euroméditerranéenne, inaugurée en juin chez elle, à Portoroz.
Mais chacun de ces projets, et d'autres que pourraient proposer les différents pays du Sud dimanche lors du sommet, nécessite des sommes importantes.
Les 44 pays participants devront donc se mettre d'accord pour désigner seulement quelques-uns d'entre eux comme les projets prioritaires à mettre en oeuvre, a expliqué une source européenne.
Le choix ne sera pas forcément facile. "Dépolluer la Méditerranée, c'est très beau, mais est-ce que les peuples et les régimes du Sud le perçoivent avec la même importance que ceux du Nord ?", s'interroge ainsi Didier Billion, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques.
STRASBOURG (Parlement européen) - Romandie News - le 10 juillet 2008
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