La chancelière allemande, Angela Merkel, qui doit effectuer une visite en Algérie les 16 et 17 juillet, voit désormais d’un bon œil le projet de l’union pour la Méditerranée qui doit naître aujourd’hui à Paris.
Lors d’une intervention diffusée hier sur Internet et reprise par l’agence AFP, Mme Merkel a indiqué que l’UPM apportera «une nouvelle dynamique dans les relations entre l’Europe et les pays riverains de la Méditerranée».
«Le processus de Barcelone a besoin d’une nouvelle dynamique. Nous voulons à l’avenir parler d’égal à égal de leurs problèmes avec les pays riverains de la Méditerranée et ainsi contribuer à régler les problèmes de l’Europe, comme les flux d’immigration massifs», a affirmé la chancelière allemande qui devient ainsi un grand défenseur du projet.
«L’UE peut contribuer en renforçant le développement économique des pays riverains du sud de la Méditerranée, en améliorant leurs moyens éducatifs et en développant les infrastructures dans ces pays. Pour cela, la Commission a les fonds nécessaires que nous voulons investir dans de bons projets», a encore ajouté Mme Merkel.
La chancelière allemande a, par ailleurs, affirmé que «les pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord «ont, bien sûr, aussi un grand intérêt dans le règlement du conflit au Proche-Orient qui permettrait d’apporter un niveau élevé de stabilité dans la région», tout en insistant sur l’Algérie.
Car, juste après le sommet de Paris, la chancelière allemande va visiter l’Algérie les 16 et 17 juillet pour renforcer la coopération bilatérale. Et par coopération, on ne peut certainement pas occulter la dimension énergétique. Puisque, même si Berlin entretient toujours des relations plus au moins stables avec la Russie, son premier fournisseur, il n’entend certainement pas rester dépendant, tout comme la majorité des pays de l’Union européenne.
Mais il y aura d’autres sujets qui seront abordés lors de la visite de la chancelière à Alger. Les entreprises allemandes, de plus en plus présentes, auront certainement une nouvelle opportunité de fructifier leurs affaires. Cela, bien sûr, en plus de la dimension politique que portera cette visite.
Et la participation de Abdelaziz Bouteflika et Angela Merkel à la construction d’un même ensemble, l’union pour la Méditerranée par exemple, est un argument supplémentaire qui plaidera en faveur de relations particulièrement fortes entre les deux Etats.
Par Ali Boukhlef - La Tribuen d'Algérie - 13 juillet 2008
Par Ali Boukhlef - La Tribuen d'Algérie - 13 juillet 2008
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