Avec l’ambition de réunir un véritable hub euroméditerranéen à Marseille, la nouvelle manifestation Med Business Days, portée par l’UPE 13, entend réunir les 3 et 4 juillet, les acteurs économiques du bassin pour élever le débat et concrètement favoriser les rendez-vous d’affaires. Le point avec les partenaires de la manifestation.
A défaut d’accueillir le sommet des chefs d’Etat sur l’Union de la Méditerranée, Marseille qui compte bien se positionner comme place forte du bassin, a souhaité rester dans la course et organiser sa manifestation. Plus de 3000 entrepreneurs de la Méditerranée seront réunis à Marseille, les 3 et 4 juillet 2008 au Palais du Pharo pour un Med Business Days.
A défaut d’accueillir le sommet des chefs d’Etat sur l’Union de la Méditerranée, Marseille qui compte bien se positionner comme place forte du bassin, a souhaité rester dans la course et organiser sa manifestation. Plus de 3000 entrepreneurs de la Méditerranée seront réunis à Marseille, les 3 et 4 juillet 2008 au Palais du Pharo pour un Med Business Days.
Objectif : concrétiser économiquement l’Union de la Méditerranée. Cette manifestation, la plus importante que l’UPE 13 ait jamais porté, est dotée d’un budget de 850 000 euros. L’ambition est de faire de Marseille un hub du business. L’occasion de signer une convention entre le patronat européen et le patronat euroméditerranéen permettant de travailler en commun sur les problèmes de transports et de logistique, de formation, d’emploi, de gestion des énergies.
Plus concrètement, outre un débat sur l’intégration méditerranéenne qui doit réunir de nombreuses personnalités et divers ateliers traitant de thématiques semblables, 1500 rendez-vous seront organisés. Deux jours de B to B pour permettre aux entreprises de la zone de rencontrer de futurs clients, des partenaires et financeurs. « Marseille a montré sa capacité à organiser de nombreux rendez-vous. C’est important car nous sommes géographiquement tournés vers le Sud », développe Sylve Andrieux, vice-présidente de la Région Paca, une collectivité très impliquée dans la coopération euroméditerranéenne qui affirme « les pays du Sud ont une croissance très importante, il est impératif pour nous de travailler avec eux. »
« Il faut que Marseille soit le moteur de l’Union de la Méditerranée parce qu’elle a la légitimité pour le faire. D’ailleurs, 12 pays du pourtour seront présents. Ceux du Maghreb bien sûr, mais aussi la Palestine, Chypre et Malte… », développe Stéphan Brousse, président de l’Upe 13 des Bouches-du-Rhône, « Il faudrait pérenniser cet espace à Marseille", reprend Jacques Pfister, le président de la CCIMP.
« Mais il faut surtout s’attacher à la réalité de l’action car c’est le mouvement qui va obliger l’institution à se créer », précise Stephan Brousse.
Vers un co-développement
« Il y a du business à faire » assure Jacques Pfister. Avec les PME de la zone. Ce sont elles qui ont besoin d’être encouragées dans cette voie. « Toute la difficulté est de promouvoir la transversalité, d’adopter une position active par rapport à l’Europe, de parier sur un co-développement en envisageant des compromis acceptables par tous. Il faut arrêter d’opposer grosses et petites entreprises, les plus importantes tirent les petites et ensemble, elles forment l’économie » détaille Stéphan Brousse.
Pour Marc Pouzet, directeur du Crédit Agricole Alpes Provence qui compte de nombreuses filiales implantées sur le pourtour méditerranéen et partenaire de la manifestation, « les partenaires euroméditerranéens doivent être considérés comme tels. C’est de cette façon que peut fonctionner la notion de hub ». « L’important n’est pas de chercher des sources de financement. Elles existent.
Ce qui compte c’est la mise en relation, notamment pour les PME qui n’en ont pas toujours l’opportunité » précise Dominique Millour, Directeur Général de la banque régionale. Pour le groupe La Poste à l’origine de la création de nombreuses postes en Algérie, Liban, Algérie, et qui a organisé en 2007 un « Euromed postal » pour favoriser les coopérations entre les acteurs du secteur, « l’urgence est de réfléchir à une zone d’échange économique postal sur toute le bassin pour dynamiser l’échange de services et de produits ».
Onet Propreté multiservices, le groupe marseillais également partenaire, entend lui multiplier les partenariats avec d’autres entreprises et compte sur le Med Business Days pour impulser une politique de développement international tout en ne négligeant pas le potentiel de ressources humaines que représente la zone. Pour Prémalliance, quatrième partenaire, leader de la protection sociale dans le grand Sud avec Ag2r, il s’agit de tabler sur la présidence de l’Union Européenne par la France pour promouvoir Marseille en qualité d’interface entre Europe et Méditerranée.
Journal du Développement Durable - le 3 juillet 2008
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