Des films sud-méditerranéens primés à Tétouan


A l'occasion du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (Maroc) qui s'est tenu du 23 au 30 mars, le jeune comédien marocain Younès Bouab a décroché le prix de la meilleure interprétation masculine pour son rôle d’Amine Bertal dansZéro, le long métrage de Nour-Eddine Lakhmari, indique Fayçal Métaoui pour le journal El Watan.
Des films sud-méditerranéens primés à TétouanZéro, qui a déjà reçu cinq Prix au festival de Tétouan en février dernier, a aussi obtenu le prix spécial du jury ainsi que le prix du public.
« Je suis content de ce prix du public. Zéro est sorti, ici, au Maroc depuis plus de deux mois. Il y a eu un certain succès populaire grâce au travail de Noureddine. Les gens attendaient la suite du filmCasanegra. Nous avons été sincères dans notre démarche. Le public aime nos films. Le centre du film est le rapport père/fils. Nous avons fait de belles scènes avec le regretté Mohamed Majd. Je pense que le public adhère à ce rapport dur, amour/haine. Il y a aussi le langage cru », a déclaré Younès Bouab à El Watan.
La jeune comédienne tunisienne Nour Mziou a obtenu une mention spéciale pour Manmoutech (Mille feuilles pour le nouveau titre en français), une fiction de Nouri Bouzid.
Le jeune documentariste algérien Lamine Ammar Khodja a obtenu une mention spéciale pour son filmDemande à ton ombre (Seksi khialek). « Je suis content pour cette première récompense dans le monde arabe. Cela veut dire que le film a parlé, ici, à Tétouan. C’est sa première participation au Maghreb. Le film a été déjà projeté à Dubaï, aux Etats-Unis et en Europe. En Algérie, le film n’a pas été projeté, mais je pense qu’il est programmé pour les rencontres cinématographiques de Béjaïa en juin prochain », a souligné Lamine Ammar Khodja.
Metran men hada al turab (Deux mètres de cette terre), du réalisateur palestinien, Ahmed Natche, a remporté le Grand Prix dans la section documentaire.
Le film documentaire libanais de Rania Raief 74, Reconstitution d’une lutte, a décroché le prix de la Première œuvre et le prix du public. Ce film revient sur la grève des étudiants à l’université américaine de Beyrouth en 1974, pour protester contre la hausse des frais de scolarité.
En coordination avec l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), représentée à Tétouan par Nabila Rezaïg, chef du département cinéma, la direction du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan a rendu un hommage particulier au septième art algérien à travers la projection d’une dizaine de films et l’organisation d’un débat.
Parmi les films lauréats, figurent aussi Chemin de Halima du croate Arsen Anton (Grand Prix) et Le cose belle de l’italien Giovanni Piperno(prix Azzedine Meddour de la première œuvre).

Aucun commentaire: