De la COP 21 à la COP 22 : définir un agenda méditerranéen régional et commun pour atteindre les objectifs climatiques
• Maintenir la hausse de la température mondiale en dessous des 2o C (objectif établi par l’Accord de Paris) requiert des actions qui ne peuvent pas reposer uniquement sur des contributions déterminées au niveau national. Une approche régionale et coordonnée dans le cadre de l’Action pour le climat est indispensable pour atteindre cet objectif en Méditerranée, l’une des régions les plus sensibles en termes d’impact du changement climatique.
• Plus de 50 experts du climat issus des pays membres de l’UpM, d’organisations internationales travaillant dans le domaine du changement climatique (PNUE, BERD, etc.) et de la société civile se réunissent aujourd’hui sous l’égide du Ministère français de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en tant que présidence de la COP21 et ce, afin de convenir d’un programme de travail visant à définir un agenda régional axé sur l’action pour le climat pour la région méditerranéenne.
Paris, le 12 mai 2016. La COP21 a déclenché un élan particulier dans le monde en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique. L’ensemble des États membres de l’UpM ont signé l’Accord de Paris à New York le 22 avril 2016 et se préparent désormais à la COP22 qui aura lieu à Marrakech en novembre 2016. Dans le cadre de cette préparation, le Ministère français de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer accueille aujourd’hui, en tant que présidence de la COP21, le 4ème Groupe d’experts de l’Union pour la Méditerranée sur le changement climatique (UfMCCEG) à l’Institut océanographique de Paris, fondé par le Prince Albert Ier de Monaco. Philippe Lacoste, Ambassadeur négociateur pour le climat, participe à la réunion.
Plus de 50 représentants experts du climat et issus des pays membres de l’UpM, d’organisations internationales clés travaillant dans le domaine du changement climatique, telles que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ainsi que de la société civile se réunissent aujourd’hui à l’Hôtel de Roquelaure, à Paris. Les participants procèderont à un suivi des mesures prises dans le cadre de l’Accord de Paris et de la mise en œuvre d’actions en lien avec les autorités locales, les investissements du secteur privé et le renforcement des capacités. Un programme de travail pour 2016 visant à renforcer l’agenda méditerranéen relatif au climat, sous l’égide régionale d’une stratégie à moyen terme, doit être adopté à la fin de la réunion.
Jorge Borrego, récemment nommé Secrétaire général adjoint de l’UpM pour l’Énergie, a déclaré que :« Le changement climatique est un multiplicateur de menaces pour la stabilité et la sécurité en Méditerranée, l’une des régions les plus vulnérables en termes d’impact du changement climatique. Par conséquent, une coopération régionale renforcée pour relever ce défi commun est nécessaire et l’UpM offre à ce titre une plateforme unique. » Il a également ajouté que « la réunion du Groupe d’experts de l’UpM sur le changement climatique a démontré, par un dialogue actif, la volonté des pays euro-méditerranéens de lutter contre les menaces climatiques en adoptant une approche régionale. Ce message positif est un signe encourageant pour la stabilité et l’intégration de la région. »
Un dialogue de suivi méditerranéen sur l’action pour le climat se poursuivra pour les années à venir après la réunion du 4ème UfMCCEG. La MedCOP22, qui aura lieu les 18 et 19 juillet 2016 à Tanger, avec le plein appui de l’Union pour la Méditerranée, marquera une autre étape importante dans le développement d’un agenda climatique méditerranéen pour la COP22, qui se tiendra à Marrakech à la fin de l’année.
Le Groupe d’experts de l’UpM sur le changement climatique a été créé en 2014 pour servir de plateforme de dialogue régionale, démontrantla manière dont un système complet d’initiatives, de programmes et de structures pertinents peut être constitué pour créer des synergies, tout en incluant les différentes parties prenantes, le secteur privé et plusieurs niveaux de gouvernance. Son objectif est d’améliorer le dialogue régional et de stimuler la reconnaissance, le soutien et le développement de projets et d’initiatives spécifiques, axés tant sur l’adaptation aux changements climatiques que sur l’atténuation de leurs effets.
Source de l'article Ufmsecretariat
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