La Méditerranée, un projet stratégique fondamental pour l’Union européenne

Le projet "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée", qui sera lancé officiellement le 13 juillet à Paris, a été créé parce que la Méditerranée est un projet stratégique fondamental pour l’Union Européenne (UE), a affirmé M. Alain Leroy ambassadeur français chargé du projet de l’Union pour la Méditerranée.
Etant une priorité, elle est un projet stratégique fondamental pour l’Union Européenne (UE), a notamment déclaré M. Leroy qui intervenait lundi à Bruxelles dans le cadre de la réunion de la commission politique, de sécurité et des droits de l’Homme de l’Assemblée parlementaire euro-méditeranéenne (APEM).
M. Leroy a donné un aperçu des raisons qui ont conduit à la création de ce nouveau projet citant notamment l’écart de développement entre le nord et le sud, qui continue et qui selon lui, est "un phénomène destabilisant". Malgré les institutions existantes que sont le processus de Barcelone, a-t-il ajouté, l’importance est de donner une nouvelle dynamique : l’union pour la Méditerranée. L’Europe en comparaison avec les Etats Unis et le Japon, consacre moins de 2 pc de ses investissements directs étrangers à la Méditerranée. Il conviendrait, a dit le diplomate français, de créer 40 millions d’emplois dans les quinze prochaines années.
Faisant état de l’organisation et du programme du sommet de Paris auquel sont invités 44 chefs d’Etat et de gouvernement, il a précisé que le nouveau projet par rapport au processus de Barcelone, est porteur de valeurs ajoutées, tels que la modification des modes de gouvernance, aujourd’hui plus équilibrée (présidence paritaire, secrétariat et comité permanent), de nouveaux acteurs associés (patronat et entreprises) et qu’il fait l’objet d’une convergence forte et réelle et de visibilité.
Le lancement de l’Union Pour la Méditerranée a suscité de nombreuses initiatives, a-t-il relevé. Cinq projets phares sont déjà inscrits, notamment la dépollution de la Méditerranée à travers le programme horizon 2020, grâce à un financement de 2 milliards d’euros par la Banque européenne d’investissements (BEI) et la commission européenne pour le traitement de 44 sites, un plan solaire méditerranéen (technologie du nord et équipements du sud).
Les autoroutes maritimes pour le développement des échanges, notamment entre plusieurs ports comme ceux de Tanger, Port Saïd , Barcelone ou encore Marseille et la Valette, un centre méditerranéen de la protection civile pour la mutualisation des moyens, et le domaine "université et culture" pour l’échange des étudiants et enseignants au sein de la méditerranée, sont également parmi les projets phares.
La réunion de la commission Politique, de Sécurité et des Droits de l’Homme, consacrée à plusieurs questions relatives à l’élection du président et des vice-présidents de la commission, au "Liban après l’élection présidentielle" et "aux politiques migratoires et respect des droits de l’homme", s’est déroulée en présence d’une délégation marocaine constituée de MM. Ahmed Zaidi (président du groupe socialiste à la Chambre des représentants), Maâti Benkaddour (président du groupe parlementaire du RNI) et Ali Salem Chaggaf (vice-président de la chambre des conseillers et membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes-CORCAS).
Africanglobalnews.com - le 2 juillet 2008


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