Assia Bensalah Alaoui est ambassadrice itinérante du Roi du Maroc et professeur d'université : de droit, de littérature et de civilisation anglaise. Elle est coprésidente de l'Office de Coopération Économique pour la Méditerranée et l'Orient (OCEMO).
L'ambassadrice Assia Bensalah Alaoui a déclaré en marge de la Semaine économique de la Méditerranée 2014, organisée du 5 au 8 novembre derniers àMarseille, que l’éducation était le déterminant stratégique pour subvenir aux besoins réel des marchés d’emplois, de manière à éradiquer le phénomène multiforme du chômage.
Interviewée par le site spécialisé, econostrum, l’ambassadrice marocaine, qui est aussi experte de classe mondiale, spécialisée des questions d’éducation des femmes et des jeunes dans les sociétés méditerranéennes, a déclaré : ‘‘la problématique de l'éducation est, il me semble, le (sésame-ouvre-toi) pour l'employabilité’’.
Bensalah Alaoui a expliqué que le chômage des jeunes, encore supérieur à la moyenne auMaroc, est dû principalement à deux facteurs de taille : D’abord l’existence en nombre, de jeunes qui sont des ‘‘jump out’’ (des personnes signifiantes), ‘‘qui n'ont pas fini leurs études, qui n'ont pas la qualification requise par rapport aux besoins du marché’’. Et puis, l’existence de chômeurs diplômés issus de branches de formation non-adéquates par rapport aux besoins des marchés étriqués.
Assia Bensalah Alaoui a indiqué que le défis au Maroc, est de réussir via des politiques volontaires, à initier les jeunes à mieux interagir avec leurs environnements, politiques, sociaux et économiques et ce afin de mieux adapter leurs qualificatifs aux besoins et aux services de leurs sociétés.
L’ambassadrice a ajouté que les mêmes efforts sont aussi à fournir pour les femmes, notamment par le lancement de programmes d’alphabétisations juridiques : ‘‘Il faut encore que les femmes connaissent leurs droits pour pouvoir les mettre en œuvre’’ a-t-elle clamé.
Evoquant la question de la radicalisation religieuse au sein de certaines couches sensibles de la société marocaine, l’ambassadrice Alaoui, s’est rassurée qu’un antidote existait : ‘‘Des programmes d’alphabétisation s'effectuent dans le cadre des mosquées. Nous restons donc fidèles à l'enseignement du Coran qui préfère l'encre de l'érudit au sang du martyr’’ a-t-elle conclu.
Par Adam Slafi - Source de l'article Le Mag
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