Méditerranée au coeur, présentée par Olivier Gerbi avec, pour invité, Michel Vauzelle.
samedi 30 mai à 15h20
sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
puis en replay
A six mois de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 – la COP21 – aussi appelée « Paris 2015 », qui doit voir aboutir un accord international sur le climat, la région Provence-Alpes Côte d’Azur accueille le 4 juin, avec le soutien et la présence du Président de la République, à la Villa Méditerranée à Marseille, une rencontre avec les acteurs de la Méditerranée.
Cette table ronde vise à souligner l’engagement de toutes les parties à contribuer à la lutte contre le changement climatique et mettre en lumière les actions déjà engagées à ce jour par les Etats, collectivités locales ou tout autre réseau oeuvrant pour le développement durable.
Dans le cadre de l’engagement de France Télévisions pour cette cause planétaire, laMéditerranée au coeur consacre son numéro annuel à à la question du changement climatique. Trois équipes des rédactions de France 3 Provence-Alpes se sont rendues, en Italie, en France et au Maroc pour témoigner des initiatives originales qui s’y développent.
Au Maroc
Selon les experts marocains du GIEC *, le Maroc expérimente une phase de transition de son climat. On observe, contre toutes attentes, que le changement climatique entraîne, certes, plus de chaleur, mais surtout davantage de précipitations dans le sud du pays. Il en résulte que le désert reverdit et qu’un système ancestral d’irrigation – les Khettara – se remet tout doucement en marche. Ce système permet de capter l’eau des nappes phréatiques, pour la conduire jusqu’aux parcelles à irriguer et les villages dans les oasis du sud-est du Maroc.
Concu par l’homme il y a 3000 ans ce système d’irrigation est une technique de développement durable qui permet d’exploiter l’eau du désert pour maintenir l’agriculture et élevage dans les oasis marocaines.
* Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat
Un reportage de Valérie Smadja, Marie-Agnès Peleran, Pascal Arnold et Samuel Mortain.
En Italie
Comme tous les pays méditerranéens, l’Italie, depuis quelques années, doit faire face à des bouleversements climatiques majeurs tels que le réchauffement des températures ou la montée des eaux. Sur son territoire, cela se traduit par de multiples conséquences: des inondations spectaculaires, des coulées de boue dévastatrices et des tempêtes violentes. L’homme ne semble pas avoir pris la mesure de ces changements …Pire, dans certains lieux, il défie même la nature en construisant sur des zones à risque. A chaque fois, le bilan est lourd. Bilan humain: avec des victimes, bilan financier avec des millions d’euros à trouver pour réparer les dégâts.
Aujourd’hui, le déchaînement des éléments menace directement l’une des destinations méditerranéennes les plus prisées. L’extraordinaire beauté de l’Italie parait bien fragile car quand le ciel gronde c’est tout un patrimoine culturel constitué de 7500 kilomètres de côtes et surtout de 50 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui est en danger.
A Vernazza, l’un des prestigieux villages des Cinque Terre, le village a été englouti par des coulées de boue. A Gênes, l’homme a construit sur le lit du torrent et tout à fait au sud, dans les Pouilles, l’élévation du niveau de la mer pourrait menacer les cultures. Aujourdhui certains ont décidé de ne plus subir, si on ne peut rien faire contre les changements climatiques, on peut en revanche s’adapter et réfléchir ensemble à des solutions.
Un reportage d’Estelle Mathieu, Syvie Garat, Fred Rogliano, Nicolas Harlé.
En France
Nous partons à la découverte du nouveau Parc naturel Régional des Baronnies Provençales. Créé officiellement en janvier dernier, c’est le dernier né des 51 parcs français. Réparti sur 86 communes dans les Hautes-Alpes et la Drôme, il abrite 31 000 habitants et a décidé d’intégrer la question du réchauffement climatique au cœur de son projet.
Centrale villageoise photovoltaïque, valorisation de la filière bois avec des réseaux de chaleur ou éducation à l’environnement pour les plus jeunes, voilà une part de l’ADN de ces parcs régionaux d’un nouveau genre où la question écologique n’a jamais été aussi présente.
Notre équipe s’est donc rendue dans 3 petits villages de ce nouveau Parc, Rosans, Barret-sur-Méouge et Eourres, pour mieux comprendre comment ces initiatives voyaient le jour.
Un reportage de François Bombard, Francis Di Cesare, Paul Naudin et Philippe Hervé.
Par Zumthormasson - Source de l'article Blog France 3 Régions
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