Les conflits en Syrie, en Irak et au Yémen, et leur impact sur les économies arabes ont dominé la 23e édition du Forum économique arabe qui s'est tenu hier à Beyrouth en présence de 450 participants libanais et étrangers, dont de nombreux officiels, des personnalités du secteur privé et des investisseurs en provenance de 14 pays.
« La région est le théâtre de développements dramatiques qui auront des conséquences économiques considérables sur le long terme, et peut-être sur de nombreuses générations futures », a déclaré le président de l'Association des banques au Liban, François Bassil. « La faible croissance prévue dans les pays arabes, entre 3,2 et 3,8 % en moyenne pour 2015 et 2016, selon le Fonds monétaire international, ne suffit pas à créer suffisamment d'emplois pour les jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail », a-t-il souligné.
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban, Mohammad Choucair, a appelé les dirigeants arabes à mettre en place une feuille de route socio-économique pour relancer le développement et la croissance.
Le ministre égyptien de l'Approvisionnement et du Commerce intérieur, Khaled Hanafi, a de son côté proposé de favoriser les exportations de produits arabes par voie maritime pour les rendre plus compétitifs. Il a en outre appelé à transformer la zone de libre-échange arabe en une union douanière.
Source de l'article l'Orient le Jour
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