Le secrétaire général de l’UPM
Fathallah Sijilmassi a précisé que le Printemps arabe a mis en évidence le
caractère fondamental de l’intégration régionale au Maghreb
« Les évènements qui se sont produits dans la région sud de la
Méditerranée dans le sillage du Printemps arabe mettent en évidence le
caractère fondamental de l’intégration régionale au Maghreb », a affirmé le secrétaire général de l’UPM Fathallah
Sijilmassi en marge de la 4ème session plénière de l’Assemblée régionale et
locale Euro-méditerranéenne (ARLEM) qui se tient à Bruxelles.
Aucun
pays du Maghreb ne peut faire face seul aux défis qui se posent à la région que
ce soit sur le plan sécuritaire ou économique et social, a indiqué Sijilmassi.
Tous les défis ont un caractère régional voire international et il est
essentiel que l’intégration au Maghreb et en Méditerranée, tant réclamée et
voulue par les peuples de la région, puisse devenir une réalité, a-t-il
souligné, notant que l’UPM compte contribuer le plus utilement possible à la
réalisation de cette intégration à travers des programmes et des projets qui
requièrent la contribution de l’ensemble des pays maghrébins.
Par
ailleurs, Sijilmassi a fait observer que la Libye, qui était jusque-là le seul
pays de l’UMA non membre de l’UPM, a annoncé récemment sa participation en tant
que membre observateur actif dans les instances de l’UPM. Pour lui, cela constitue une avancée concrète
et positive qui est de nature à compléter la présence des cinq pays du Maghreb
dans l’action de l’UPM. En outre Le
secrétaire général de l’UPM a affirmé que tous les gouvernements nationaux et
les organisations régionales doivent prendre acte des évolutions qu’a connues
la région sud de la Mare Nostrum, relevant que l’UPM en tant qu’instance
régionale a été réactive à ces changements en adaptant son action et ses
mécanismes pour répondre aux besoins exprimés par la population méditerranéenne
tout en gardant à l’esprit l’objectif ultime de l’intégration régionale en
Méditerranée. « Il est tout à fait
normal dans une région en évolution permanente que l’UPM procède régulièrement
à l’adaptation de ses mécanismes et de ses objectifs à la réalité du terrain »,
a-t-il précisé, relevant qu’en réaction aux changements survenus en
Méditerranée, l’UPM a introduit aux cotés des projets d’envergures en matière
de transport et d’énergie, trois programmes à dimension sociale qui répondent à
des besoins urgents et primordiaux de la population.
D’abord,
le projet Med for jobs qui est une initiative méditerranéenne pour l’emploi qui
vise à identifier puis à amplifier les expériences réussies d’employabilité et
de connexion entre le monde de travail et le monde de l’entreprise. L’UPM lancera aussi bientôt un deuxième
projet baptisé Mobilité et jeunesse pour faire en sorte que cette mobilité ne
soit pas uniquement sud nord, mais également nord /sud et sud / sud, a fait
savoir Sijilmassi, ajoutant que le troisième programme vise le renforcement du
rôle de la femme dans la société. Notamment, Sijilmassi a rappelé que
l’autoroute du Maghreb a été déjà labélisée UPM, précisant que ce projet
d’envergure qui va relier le Maroc, l’Algérie et la Tunisie a été discuté au
sein du dialogue 5+5 puis porté à l’UPM pour son opérationnalisation.
Ajoutant
que pour l’UPM, ce projet n’est que la
première tranche d’une autoroute maghrébine qui devra s’étendre à la Mauritanie
et à la Libye pour relier les différentes capitales maghrébines. Enfin, parmi les projets phares de l’UPM, Sijilmassi
a également cité l’université méditerranéenne de Fès qui sera lancée en 2015,
soulignant que le choix de Fès par les 43 pays de l’UPM conforte le rayonnement
de cette ville à travers l’Histoire et confirme la dimension méditerranéenne du
Maroc.
Source
de l'article Labass
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