Pour une première, et malgré un soupçon d’hésitation, l’évènement a été une réussite. Radio Méditerranée Internationale, connue depuis une trentaine d’année par son célèbre diminutif Médi1, a organisé mercredi matin une rencontre autour de son nouvel évènement mensuel «Medi 1-Monde : le Maghreb vu d’ailleurs».
Premier invité, le non moins célèbre Claude Porsella, correspondant permanent de la radio à Washington. Fin connaisseur du landernau politico-médiatique américain, Porsella a proposé le thème de « l’exception marocaine et le printemps arabe « devant quelque 40 personnes, pour la plupart des journalistes et des étudiants de l’Institut supérieur de l’information et de la communication, et parmi lesquelles on reconnaissait Abderrahman Adaoui, DG de Radio Plus ou encore Jaouad Kerdoudi,président de l’Institut marocain de relations internationales.
Les échos de Washington
Pour étayer son argumentaire, Porsella est revenu sur la naissance du printemps arabe et son onde de choc qui a atteint pratiquement toute une région. Alors qu’ils étaient sur leurs gardes, refusant le «boots on the ground», notamment en Libye, les États-Unis allaient finir par baisser les bras et «se mettre du bon côté de l’Histoire», raconte Porsella. Selon lui, au vu de ce qui se passe aujourd’hui, rien n’a vraiment changé dans la majorité des pays du printemps arabe. La seule exception est le Maroc, cité souvent en exemple par les éditorialistes de Washington qui n’hésitent pas à louer les grandes réformes entamées dans le pays, depuis plus d’une décennie. Pour ce journaliste installé aux États-Unis depuis plus de 40 ans, l’exception marocaine suscite l’admiration de quelques milieux politiques et de médias américains qui soutiennent le plan marocain d’autonomie au Sahara et la consécration de l’État de Droit dans le pays.
Source de l'article Le Soir Echos
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire