Les zones humides jouent un rôle
essentiel dans la disponibilité et la qualité de l'eau, et contiennent la
majeure partie de l'eau utilisée pour répondre aux besoins humains.
Le
projet ESA’s GlobWetland II aide les
pays méditerranéens à contrôler ces ressources précieuses. Situé dans le delta
du Nil, le lac égyptien Burullus a connu d'importants changements au cours des
40 dernières années. Les agglomérations urbaines ont fleuri autour du lac, et
entre 1973 et 1990 la région a connu une forte augmentation de l'aquaculture.
Par
conséquent la proportion des eaux usées a augmenté dans le lac (en grande
partie à cause de l'aquaculture), il s'en est suivi une diminution globale de
la végétation dans le lac lui-même, remplacée dans certaines parties par des
lits de roseaux.
Cependant
à partir de 1990, une baisse des étangs piscicoles a été observée par le projet
ESA’s GlobWetland II dans la partie ouest du lac principal. Les résultats de la
cartographie, préparés dans le cadre de ce projet, révèle que, bien que en général,
les étendues de zones humides ont progressivement diminué, principalement en
raison de l'agriculture et de la pression d'urbanisation, il y a encore des
zones non touchées où les changements ne sont pas importants, ou même parfois
une extension de certaines zones humides.
Le
long de la cote Nord-Est libyenne, à environ 30 km au nord de Benghazi, la
zone humide de Sebkha Al Kuz est l'une de ces zones. GlobWetland II indique
que, entre 1978 et 1990, la superficie de cette zone humide a augmenté d'environ
un kilomètre carré. Au cours des 15 années suivantes, la zone humide a été
maintenue en dépit d'une augmentation significative du développement de
l'agriculture et de l'urbanisation dans la région environnante.
Pour
en savoir plus visitez le site Web du
SEMIDE
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