La Stratégie Méditerranéenne de Développement Durable 2016-2025 a été adoptée. L’enjeu est de mettre en place un suivi efficace et participatif de la mise en œuvre des 147 actions retenues par les Parties Contractantes.
Après un long processus de révision, la Stratégie Méditerranéenne de Développement Durable pour la période 2016-2025 (SMDD 2016-2025) a été adoptée à Athènes, en février 2016, lors de la Conférence des Parties Contractantes de la Convention de Barcelone.
Elle vise, dans le prolongement des actions engagées de 2005 à 2015, à fédérer les initiatives régionales autour d’une économie verte en Méditerranée, en favorisant les interactions entre objectifs socio-économiques et environnementaux.
Comment s’assurer de la bonne mise en œuvre de cette nouvelle SMDD, au niveau régional comme dans chacun des différents pays signataires ? C’est tout l’enjeu du dispositif de suivi qui va être mis en place dans les prochains mois sous la houlette du Plan Bleu, qui agit ici comme un observatoire.
« Le processus de suivi de la SMMD 2005 reposait principalement sur un jeu de 34 indicateurs, actualisé et publié tous les deux ans par le Plan Bleu. Ici, l’ambition est de mettre en place un suivi plus efficace et surtout plus participatif » précise Jean-Pierre Giraud, chargé de mission au Plan Bleu. Un premier atelier dans ce but a été organisé fin mars à Saint-Laurent du Var (06). Une quinzaine de pays étaient représentés aux côtés d’experts avec pour mission de travailler sur la sélection des indicateurs pertinents à retenir sur une première liste de 210 proposée dans la SMDD 2016-2025.
L’objectif est de construire un tableau de bord permettant d’assurer concrètement le suivi. Une première ébauche de ce tableau de bord pourrait être présentée par le Plan Bleu dès le mois d’octobre 2016, mais relativise Jean-Pierre Giraud, « il faudra plus de temps pour obtenir un outil vraiment opérationnel ».
Le partage des données, moteur de ce vaste chantier
Pour une plus grande efficacité il faudra croiser des informations de différentes sources, scientifiques et institutionnelles via les organisations internationales. « La difficulté, relève Jean-Pierre Giraud sera d’inciter les pays à partager les données dont ils disposent ». Cet esprit de partage ne constitue pas encore un réflexe dans les différentes institutions concernées.
Le « crowdsourcing » sera également privilégié en invitant notamment les associations, qui font souvent un travail de qualité sur le terrain, à participer...
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Par Christiane Navas - Source de l'article Econostruminfo
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