- Elle a été baptisée MedCOP Climat 2016 afin d’éviter toute équivoque
- Objectif, faire entendre la voix de la Méditerranée en matière d’environnement
Le comité de pilotage de la MedCOP vient d’entériner un changement de taille pour la prochaine édition de la Convention sur le climat méditerranéen prévu les 18 et 19 juillet prochains. Il s’agit d’opter pour un re-baptême de l’événement qui sera dorénavant appelé MedCOP Climat 2016, au lieu de MedCOP 22. En effet, selon le comité de pilotage, le chiffre 22 était interprété comme signifiant l’organisation de la 22e alors qu’elle n’est qu’à son deuxième essai. L’initiative a été lancée depuis Marseille, à la veille de la COP21 de Paris d’où le nom qui capitalisait sur cet événement.
La MedCOP Climat a aussi réussi à cerner les axes de son programme scientifique. Ce dernier tourne autour de plusieurs axes qui serviront de thèmes à des débats. Il s’agit des engagements méditerranéens en matière de climat, la recherche de nouvelles formes de coopération, le financement de la transition climatique, l’emploi des jeunes sous le prisme de l’environnement, entre autres. En fin de compte, il s’agit de faire entendre la voix de la Méditerranée dans le débat sur le climat. En plus, des conférences seront animées sur le thème de l’environnement auxquels seront ajoutés une dizaine d’ateliers opérationnels, des rencontres et des évènements parallèles ainsi qu’une médina des solutions.
Les 22 pays qui constituent l’espace méditerranéen, «sont conscients de la grande fragilité des équilibres climatiques nécessaires à la préservation de bonnes conditions de vie et de développement humain» note le comité de pilotage dans une note de presse. La lutte contre le dérèglement climatique est une priorité absolue. Il s’agit de diminuer fortement les émissions de carbone, d’un côté, mais aussi de s’adapter aux évolutions en cours et à renforcer les infrastructures face à l’amplification des événements climatiques extrêmes et au manque de ressources, dont l’eau potable, dans une des zones les plus sensibles en la matière, la Méditerranée.
Afin de faire entendre cette voix, plus de 2.000 représentants d’organisations engagées (villes, régions, entreprises, associations/ONG, centres de recherche et d’enseignement, organisations internationales et bien sûr les représentants des États) seront à Tanger les 18 et 19 juillet pour concrétiser l’engagement des acteurs méditerranéens et préparer une Méditerranée de projets climatiques, qui permettra la mise en œuvre d’une véritable feuille de route pour l’atténuation et l’adaptation, enrichissant l’agenda des solutions globales et réunissant des coalitions d’acteurs.
Par Ali ABJIOU - Source de l'article l'Economiste
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