L’objet de ce numéro de Confluences Méditerranée sur les villes et
les mobilisations socio-politiques n’est pas de livrer une énième analyse des
« révoltes arabes » mais d’interroger à la fois le rôle des villes (grandes,
petites et moyennes), leurs transformations, le gouvernement urbain ainsi que
les reconfigurations de pouvoirs qui s’y opèrent.
La place des
petites et moyennes villes dans les bouleversements en cours diffèrent
sensiblement d’un pays à l’autre : tantôt elles semblent avoir été les fers de
lance de la contestation (Syrie, Tunisie), tantôt, la capitale semble être
l’unique théâtre des mobilisations. Comment éclairer ces disparités et comment
décrypter l’activisme parfois fort des villes périphériques ?
Les
villes ont-elles été le siège d’affirmation de nouveaux acteurs sur la scène
politique et voit-on le déclassement de notabilités anciennes ? Quels liens
établir entre les méga-projets urbains et les mouvements de protestation ? Un
autre aspect de la réflexion porte sur la mise en œuvre, certes inégale, des
processus de décentralisation politico-administrative.
Le mouvement
de « révolte » dans le monde arabe marque un refus de l’autoritarisme et une
exigence de prendre son destin en main. Or, le premier stade de la
démocratisation affecte la municipalité, où il est beaucoup plus difficile de
changer les pratiques d’un Etat. Quels changements affectent les municipalités
et, plus globalement, le paysage et le fonctionnement urbains depuis le
« printemps arabe » ?
Articles à envoyer d’ici le
15 mars.
Leur longueur ne doit pas excéder les 25000 signes.
Ils
doivent être accompagnés d’un résumé de 10 lignes au maximum.
Articles à renvoyer à Karine Bennafla, IEP Lyon, membre du comité de
rédaction de Confluences Méditerranée : karine.bennafla@9online.fr
Source de l'information Confluences Méditerranée
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