Les atouts économiques et les opportunités d'affaires qu'offre le Maroc dans différents secteurs, ont été, récemment à Reggio de Calabre (Italie méridionale) au centre d'une table-ronde présidée par Giovanni Bifulco, directeur du bureau de l'Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) au Maroc.
M. Bifulco a focalisé son exposé sur le cadre macroéconomique général au Royaume et les secteurs à forts potentiels économiques. Il a, à cet égard, mis en exergue les opportunités d'investissement qu'offrent notamment les secteurs de l'agro-industrie, les énergies renouvelables, la gestion et le traitement des ressources hydriques, les ressources halieutiques, les industries pharmaceutiques, la logistique et les transports.
«Le Maroc a fait preuve de stabilité, en dépit d'une crise économique et financière mondiale, et des turbulences dans la région», a-t-il fait remarquer au début de son exposé suivi par des dizaines d'hommes d'affaires de quatre régions italiennes, en l'occurrence Calabre, Campanie, les Pouilles et la Sicile.
Le Maroc était représenté à cette conférence par le consul général à Palerme, le conseiller économique de l'Ambassade du Maroc à Rome et la représentante de l'Agence marocaine de développement des investissements. Outre le Maroc, cette initiative a offert également l'opportunité de mettre en relief les opportunités d'investissement en Jordanie, en Palestine, en Tunisie et en Turquie.
«Une demande potentielle de connaissance et de compétence, que les entreprises des quatre régions sont en mesure de satisfaire, est réelle dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée à travers notamment le développement et la consolidation de leurs relations commerciales et de partenariat dans une optique d'intérêt mutuel», souligne dans son intervention le directeur général de l'ICE, Roberto Luongo.
Au cours de la dernière décennie, le flux des investissements étrangers dans la région a augmenté d'environ 21 milliards à plus de 35 milliards de dollars, malgré une crise financière internationale aigue, a-t-on fait observer lors de cette rencontre, rappelant que le commerce inter-méditerranéen est au-dessous des potentialités des pays de la région ne dépassant guère 7 % du total de leurs échanges commerciaux.
Source de l'article All Africa
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