La cité ocre a abrité récemment la seizième réunion de la Commission méditerranéenne de développement durable (CMDD). Cette rencontre a connu la participation des représentants des parties contractantes à la Convention de Barcelone sur la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée, de la société civile, du secteur privé et des organismes internationaux.
Tenue à Marrakech à l'initiative du ministère délégué chargé de l'Environnement, en collaboration avec le secrétariat du Plan d'action pour la Méditerranée du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PAM/PNUE), la seizième réunion de la Commission méditerranéenne de développement durable (CMDD) a été axée sur l’examen de la nouvelle stratégie méditerranéenne de développement durable qui sera soumise pour approbation à la dix-neuvième Réunion des parties contractantes à la Convention de Barcelone, prévue en février 2016 à Athènes. Les participants ont également débattu de la réforme de la CMDD, conformément aux décisions de la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20) tenue en juin 2012 au Brésil, ainsi que des Plans régionaux d’adaptation au changement climatique, de consommation et de production durables en Méditerranée.
Cette réunion a été marquée par l’élection du Maroc à la présidence de la Commission pour une durée de deux ans en remplacement de Malte. Dans ce sens, le chef de la division Coopération internationale au sein du ministère délégué chargé de l'Environnement, Rachid Firadi, a réaffirmé l’engagement du Maroc à soutenir activement la coopération méditerranéenne et à adhérer pleinement à l’ancrage des valeurs du développement durable au niveau de la région.
La Méditerranée est une des régions où la question du développement durable se pose avec beaucoup d’acuité compte tenu de sa fragilité et des menaces auxquelles elle doit faire face à cause, notamment, de la dégradation de l’environnement et de la surexploitation des ressources, a-t-il dit, estimant que cette situation environnementale alarmante exigeait davantage d’efforts et une coordination sur les meilleures pratiques de bonne gouvernance. Il a, d’autre part, relevé que l’engagement fort du Maroc dans le cadre de la Convention de Barcelone est illustré à travers la ratification en 2012 de l’ensemble des instruments juridiques de ladite Convention, ainsi que par l’élaboration d’une nouvelle loi sur le littoral, fortement inspirée du Protocole relatif à la Gestion intégrée des zones côtières de la Méditerranée (GIZC) de la Convention.
Le chef de la division Coopération internationale a également fait remarquer que le Royaume s'est engagé depuis plusieurs années dans un processus de conciliation de son développement avec les impératifs de protection de l’environnement et que cet engagement a été concrétisé par l’adhésion aux différents accords multilatéraux et régionaux relatifs à l’environnement. Les différents intervenants ont souligné que le développement durable constituait désormais une exigence primordiale pour relever les multiples défis imposés au développement en Méditerranée. Ils ont, en outre, estimé que la stratégie méditerranéenne de développement durable offrait une excellente opportunité de progresser vers un développement durable sur la base du codéveloppement et d’un véritable partenariat.
Source de l'article Le Matin
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