Les membres de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) ont approuvé hier la demande d'adhésion du Liban, selon un communiqué officiel de la Berd.
Celui-ci devient donc actionnaire de la banque, aux côtés de 64 autres pays, ainsi que de l'Union européenne et de la Banque européenne d'investissement.
Cette décision permettra au Liban de devenir « à un stade ultérieur » bénéficiaire des investissements de la Berd qui opère déjà en Égypte, en Jordanie, au Maroc et en Turquie. L'an dernier, la Berd avait accepté la demande d'adhésion de la Libye.
Contacté par L'Orient-Le Jour, Alexis Loeber, directeur du service de coopération au sein de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Liban, s'est réjoui de cette nouvelle adhésion : « La Berd, aux côtés d'autres institutions de l'UE, comme la Banque européenne d'investissement, et d'autres acteurs de développement, comme l'Agence française de développement, sera en mesure d'investir de nouveaux fonds, et ainsi contribuer au développement économique et à la création d'emplois au Liban », a-t-il commenté. « La Berd financera principalement de nouvelles infrastructures afin d'aider le pays à surmonter l'impact de l'afflux de réfugiés syriens et apportera également un soutien au secteur privé, plus particulièrement aux PME », précise-t-il.
Le ministère des Finances, qui avait fait sa demande en juillet, soulignait à l'époque dans sa lettre de candidature que le soutient de la Berd permettrait de « contribuer à la croissance de l'économie en soutenant des secteurs-clefs ainsi que de mettre en place des réformes », détaille le communiqué.
La Berd, créée en 1991 pour soutenir les anciens États communistes d'Europe centrale dans leur transition vers une économie de marché, a vu ces dernières années son mandat élargi à certaines parties du bassin méditerranéen et de l'Asie centrale. Elle a investi à ce jour plus de 3 milliards d'euros sur 83 projets dans la zone méditerranéenne et opère dans plusieurs domaines : gestion des ressources naturelles, d'institutions financières, de l'agro-business, de l'industrie et des services, en plus de projets d'infrastructure, tels que la gestion de l'eau et les transports publics.
La Berd avait annoncé lundi avoir approuvé également la demande d'adhésion de la Chine.
Source de l'article l'Orient le Jour
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