La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, ce vendredi à Marrakech, qu’elle va intensifier ses interventions dans les énergies renouvelables dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), via Catalyst MENA Clean Energy Fund (Catalyst), le dernier véhicule financier crée par le Fonds mondial pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables (GEEREF).
A travers Catalyst, il s’agira pour l’institution de s’investir dans les projets d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable dans la zone.
Déjà actif en Jordanie, le fond Catalyst offre l’opportunité aux entreprises, par le biais d’une nouvelle législation, de construire des centrales électriques à énergie renouvelable pour couvrir leurs besoins ; ces dernières ne devant alors par la suite que s’acquitter que des frais de transport de l’énergie à travers le réseau pour leur approvisionnement. Et la compagnie de télécom français Orange bénéficiera dans ce cadre, en 2017, de la construction de 5 centrales solaires d’une capacité globale de 34 MW, couvrant l’essentiel de sa consommation énergétique dans le pays.
Outre la Jordanie, Catalyst entend cibler des pays comme la Tunisie, le Maroc et l’Egypte.
« Nous croyons que grâce à ce fonds, nous pourrons apporter une forte valeur ajoutée aux pays cibles en matière de production d’énergie propre et d’économies d’émissions de gaz à effet de serre, en plus de soutenir les meilleures pratiques environnementales et sociales » a indiqué Mónica Arévalo, gestionnaire principal des placements du GEEREF.
Le nouveau fonds, qui dispose actuellement de plus de 47 millions de dollars à investir, est également soutenu par FMO – la banque de développement néerlandaise, Finnfund – le Fonds finlandais pour la coopération industrielle et DEG – une filiale de KfW, l’institution allemande de financement du développement.
Il faut noter qu’avec 20,7 milliards d’euros investis dans des projets d’action pour le climat en 2015, la BEI est le plus important financier multilatéral du secteur au niveau mondial.
Par Jean Mermoz Konandi - Source de l'article Financialafrik
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire