Les précipitations dans la région
MENA vont diminuer d'environ 5 à 30 pourcent. Par conséquent, la recharge des
eaux souterraines et la reconstitution des eaux de surface dans la région va
diminuer.
La Banque Mondiale dans son
rapport 2012 a
indiqué que l'année 2010 a
été la plus chaude depuis les années 1800, avec 5 pays arabes parmi les 19 pays
qui ont atteint des records de température. La température moyenne globale est
susceptible d'augmenter de 0.6° à 4°C
d'ici 2100 (Barghouti 2009), conduisant à une augmentation de l'évaporation et
de l'évapotranspiration.
Ces tendances, lorsqu'elles sont
combinées, indiqueraient une augmentation des inondations et des sécheresses,
ce qui aurait une incidence négative sur les populations et les économies de la
région. Une observation importante a été faite par Grégoire (2012), qui fait
état de l'augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles dans la
région MENA.
Il note, à travers la compilation
des données de la FAO et du CRED, que la fréquence de survenue des catastrophes
météorologiques naturelles ont plus que doublé entre les deux périodes
1988–1997 et 1998–2007, où 50 occurrences de sécheresse, inondations et
phénomènes météorologiques extrêmes ont été signalés dans la première période
et 116 dans la dernière.
Grégoire a noté que les
sécheresses ont été associées à des précipitations plus intenses, ce qui a
entrainé l'érosion des sols, la dégradation des sols, le ruissellement
excessif, et les inondations.
Ce qui a été observé entre 1988
et 2007 en termes de catastrophes naturelles donne un petit aperçu de ce qui
pourrait se produire à l'avenir si la réaction aux changements climatiques
reste “business as usual,” avec peu d'effort en faveur de l'adaptation ou
l'atténuation et encore moins vers la construction de communautés résilientes
capables de survivre aux changements à venir avec une qualité de vie
acceptable.
Pour en savoir plus visitez le site web du Semide
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