L’effort
de soutien de l’Union européenne au service du développement au Maroc ne se
limite pas au seul volet économique mais s’étend également au volet social.
La
lutte contre la pauvreté et un développement économique plus inclusif, sont des
priorités du partenariat communautaire avec le Maroc, a assuré Stefan Füle, Commissaire européen chargé de
l’élargissement et de la Politique Européenne de Voisinage.
C’était à
l’occasion de l’adoption, il y a deux semaines, par la Commission européenne
(CE) d’une mesure spéciale en faveur du Maroc. Il s’agit d’un nouveau programme
d’un coût de 25 millions d’euros, destiné au financement partiel de la deuxième
phase de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Ce
programme se focalise sur la lutte contre la pauvreté en milieu rural et
ciblera 885 communes rurales, le but étant de répondre aux aspirations des
populations locales à une vie dans la dignité, a expliqué Stefan Füle.
L’INDH
lancée par le Maroc en 2005, assure-t-il, a incontestablement eu des effets
positifs, notamment sur le renforcement de la gouvernance locale dans les zones
les plus défavorisées du royaume.
L’UE
qui a octroyé au Maroc, un Statut avancé en 2008 et ouvert des négociations
pour la mise en place d’une zone de libre-échange complète et approfondie,
souhaite que la dynamique créée par l’INDH, soit davantage approfondie et
amplifiée pour réduire de manière significative la pauvreté dans le pays.
«
Nos objectifs, a précisé Stefan Füle, sont notamment d’améliorer la qualité des
services sociaux offerts, d’augmenter durablement les revenus des populations
rurales ou encore de renforcer la participation des jeunes et des femmes au
processus de développement. »
L’UE
souhaite ainsi contribuer à la promotion des activités génératrices de revenus,
de doter les régions pauvres et enclavées en infrastructures et services
sociaux de base, afin de dynamiser le tissu économique dans les zones les plus
démunies au Maroc et d’améliorer la qualité de vie des populations locales et
de généraliser l’accès aux services publics.
Il
s’agit enfin, d’appuyer l’approche participative et décentralisée adoptée dans
le cadre de l’INDH, et qui ambitionne de renforcer les capacités des acteurs
locaux (associations, coopératives, élus locaux) et en favorisant la mise en
cohérence des politiques publiques au niveau local.
Source
de l’article Statut avancé
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