Installation du comité pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie


Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a présidé, hier à Alger, la cérémonie d’installation du comité pour l’amélioration du climat des affaires en Algérie.

Comptant les représentants de divers secteurs à l’image de ceux de l’Industrie, de l’Habitat, des Ressources en eau, de la Justice et de diverses administrations comme le fisc, les Douanes ou les domaines, le comité Doing Business aura la charge de proposer très rapidement les procédures à mettre en place afin d’améliorer le climat des affaires en Algérie.

Le comité, devant travailler en collaboration aussi bien avec les représentants du patronat algérien qu’avec la Banque mondiale, pourra ainsi contribuer, selon les propos de M. Rahmani, à dresser une cartographie critique des réformes entreprises. Et d’ajouter que la nouvelle instance pourra ainsi cristalliser les propositions émises lors des différentes rencontres qu’elles soient tripartites ou encore celles ayant réuni le ministre de l’Industrie et les entrepreneurs et investisseurs.

L’objectif, à terme, est de mettre en place un environnement des affaires susceptible de faciliter la vie de l’entreprise et de l’investisseur, via la levée des tracasseries administratives et de rehausser l’attractivité de l’Algérie en en faisant un pôle important en Méditerranée et en Afrique à même d’intéresser le capital étranger.
Des mesures qui amélioreront, un tant soit peu, le classement annuel Doing Business établi par la BM. Selon M. Rahmani, ce comité n’est pas une instance supplémentaire, mais elle permettra d’aller vite vers un programme d’action concret et une remise à plat «sans dogme et sans démagogie» de toutes les réformes entreprises.

Le ministre a d’ailleurs indiqué, en marge de la rencontre, que le nouveau code des investissements est fin prêt et qu’il sera prochainement soumis au gouvernement.
De son côté, le représentant de la BM pour la région Mena, Laurant Gonnet, a estimé que des réformes «savamment articulées doivent s’appuyer sur une volonté politique forte et durable». Il a considéré dans ce sens que ce serait une erreur de se concentrer sur les seuls indicateurs du Doing Business lesquels ne sont que des critères quantitatifs, tandis que les facteurs liés à l’environnement des affaires pourraient dans certains cas, à la gouvernance à titre d’exemple ou à l’information financière et comptable. Et d’ajouter qu’à travers le partenariat noué entre le gouvernement algérien et la Banque mondiale, le bailleur de fonds est disposé à apporter son aide en matière d’assistance technique.
Source de l’article Elwatan

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