Comme prévu et annoncé, la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Union Pour la Méditerranée (UPM) et le Gouvernement ont tenu jeudi 8 septembre à Rabat, la conférence MED de la BEI sur le climat.
Organisée sous le thème ‘‘L’action de la BEI en faveur du climat dans le bassin méditerranéen’’, cette conférence intervient dans le sillage de l’Accord conclu à Paris en décembre dernier et à l’approche de la COP 22 prévue à Marrakech dans un quelques semaines.
Devant une assistance composée d’experts et de hauts responsables d’organismes internationaux, ainsi que de représentants des institutions marocaines concernées, le Vice-Président de la BEI, Roman Escolano, a tenu à préciser que la lutte contre les changements climatiques reste une priorité de la Banque. Et de poursuivre que la BEI est le premier financeur international de l’action climatique avec plus de 90 milliards de financements investis depuis 2011 dans ce secteur prioritaire .
’’Partenaire clef du Maroc depuis plus de 35 ans, la BEI mobilisera moyens, expertise et compétence pour accompagner le pays dans son ambitieux programme de lutte contre les changements climatiques, à l’instar d’ailleurs du projet Ouarzazate dont la BEI a été le chef de file des institutions financières européennes », a souligné le vice-président de la BEI avant de préciser que »l’action de la BEI est concrète, inclusive et résolument tournée vers l’avenir ».
Cette conférence MED de la BEI a été axée sur l’atténuation des changements climatiques, l’adaptation à leurs effets et les financements climatiques.
Une occasion également de débats animés au cours de trois séances consécutives :
– « De Paris à Marrakech – Le chemin parcouru depuis la COP21» , axée sur la façon dont l’action en faveur du climat peut contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable dans le bassin méditerranéen.
Le débat a porté sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris, et notamment sur les progrès en matière de réglementation, de stratégies et de plans d’investissement tant pour l’atténuation que pour l’adaptation aux effets des changements climatiques.
Au menu également, les thèmes de la compréhension des interactions entre l’atténuation et l’adaptation et de la coopération entre les différentes parties prenantes ainsi que leur importance respective.
– La deuxième séance : «De l’importance d’accroître le soutien à l’adaptation dans la région MED» a, quant à elle, examiné les moyens d’accélérer les actions liées à l’adaptation aux changements climatiques dans le bassin méditerranéen car ceux-ci affectent de plus en plus des éléments fondamentaux tels que la disponibilité de l’eau, la production alimentaire ou la sécurité et la qualité de vie en zone urbaine.
Les différents intervenant lors de cette journée se sont focalisés notamment sur la problématique des »Financements climatiques’,’ mettant en avant toute la gamme d’outils de financements de l’action en faveur du climat et de services de conseil proposés dans la région méditerranéenne, qui reste de l’avis de beaucoup, l’espace le plus impacté par les changements climatiques et les dérèglements naturels, particulièrement la hausse continue des températures, la pénurie des eaux…
D’où l’extrême urgence d’agir en mettant en place une approche proactive à même de minimiser les effets de la sécheresse, à l’origine de la pauvreté des populations de la région.
Source de l'article La Nouvelle Tribune
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