«Le Prix Émir-Abdelkader de la promotion du vivre ensemble et de la coexistence pacifique en Méditerranée et dans le monde décerne l’un de ses trois prix au diplomate algérien Lakhdar Brahimi, ex-ministre des Affaires étrangères», a indiqué un communiqué de presse des organisateurs de ce prix.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et médiateur international de l’ONU a été, en effet, lauréat «rive Sud». La remise de cette distinction est prévue le 21 septembre prochain, à Mostaganem, au siège de la fondation «Djanatu Al Arif» à l’occasion d’une cérémonie à laquelle assisteront des personnalités nationales et étrangères, programmée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Paix.
Elle sera présidée par la secrétaire d’État et ministre-présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan, et Driss Djazairi, ambassadeur, rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et directeur exécutif du Centre de Genève pour la promotion des droits de l’homme et le dialogue global. L’occasion sera également propice pour récompenser notre ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et ex-recteur de l’Université d’Alger.
Le bureau exécutif du Prix Émir-Abdelkader s’est, en effet, félicité de l’inauguration, en juin dernier à Alger, de la Chaire UNESCO «Émir-Abdelkader pour les droits de l’homme et la culture de paix» et a décidé donc de décerner une mention spéciale à ses promoteurs, en l’occurrence Tahar Hadjar, mais aussi le directeur de la Chaire, le docteur Issam Toualbi.
Il faut savoir que le Prix Émir-Abdelkader de la promotion du vivre ensemble et de la coexistence pacifique en Méditerranée et dans le monde a été créé par des organisations non gouvernementales (ONG), et ce dans le but de promouvoir la culture de paix et le vivre ensemble.
Il s’agit de la Fondation méditerranéenne du développement durable (Djanatu Al Arif), «AISA ONG Internationale» et le programme «MED 21», apprend-on auprès de la même source, qui a souligné que ce prix est destiné à distinguer des personnes physiques et morales, en provenance de la rive sud et de la rive nord de la Méditerranée, ainsi que du reste du monde «ayant apporté une contribution significative à la pratique du Vivre Ensemble et au renforcement de la coexistence pacifique entre les peuples, les groupes sociaux et les individus».
Les organisateurs ont rappelé, en outre, que le prix en question a été créé en hommage à la figure emblématique de l’Émir Abdelkader (1808-1883), «précurseur de ce Vivre Ensemble si nécessaire pour lutter contre les tentations de l’exclusion et de la violence». Ils qualifient, par ailleurs, le fondateur de l’État algérien moderne de «résistant, patriote, humaniste, défenseur des minorités de toutes confessions, héraut d’un islam d’ouverture et de tolérance dans la voie tracée par son guide spirituel Ibn Arabi».
Pour sa première attribution, le bureau exécutif du Prix Émir-Abdelkader, réuni en juillet dernier dans la capitale française, Paris, a désigné trois lauréats dont l’Algérien Lakhdar Brahimi. Les autres vainqueurs sont Federico Mayor (Espagne), choisi «lauréat rive Nord», il est ancien ministre, ex-directeur général de l’UNESCO, président de la Fondation pour une culture de paix et co-fondateur de l’Alliance des civilisations des Nations unies ; et Raymond Chretien (Canada), ambassadeur honoraire du Canada, membre de la Fondation Trudeau et président de l’Observatoire international des maires sur le vivre ensemble a décroché le prix du «lauréat reste du monde».
Source de l'article Elmoudjahid
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