Le sud de la Méditerranée a enfin son marché du film


A l’initiative du programme Euromed Audiovisuel III, des professionnels du cinéma, des producteurs et des distributeurs Sud méditerranéens du Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte se sont réunis lors du marché des films des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), et ce du 21 au 23 novembre.

Le sud de la Méditerranée a enfin son marché du film« Le vrai handicap n’était pas la langue et les différends dialectes mais plutôt les mécanismes adéquats pour l’écoulement de nos films. » a déclaré Moez Kamoun, représentant de la chambre des producteurs de films tunisiens lors de cette réunion.

Cette rencontre a généré une plateforme pour un futur « Souk El Aflam al araby » (Marché de films arabe) afin de mieux coproduire, promouvoir, distribuer et permettre une meilleure circulation des produits audiovisuels dans la région. Elle sera domiciliée pour le moment par la « Chambre syndicale des producteurs tunisiens » à Tunis et soutenue par le programme Euromed Audiovisuel.

Le « marché des films » est destiné à s’ouvrir à d’autres professionnels du Liban, de la Jordanie, de la Syrie et de la Palestine, qui seront invités à faire partie de la prochaine rencontre à Beyrouth en fin du mois de janvier, où une structure en commun de ce « marché collectif et non lucratif » sera définie entre les participants.

Le marché des films régional aux JCC (incluant des films du Maroc et de l’Algérie) a été une première dans la région grâce à l’engagement du syndicat des producteurs de films tunisiens, et puisque jamais autant de films n’ont été produits que depuis le « printemps » arabe. A son ouverture, Laura Baeza, chef de la Délégation Européenne à Tunis a visité le marché des films et s’est montrée impressionnée de cette initiative inouïe dans le monde arabe. Son attention était aussi attirée par une autre action très efficace et visible dans l’avenue Bourguiba, qui avait été soutenue par Euromed Audiovisuel III : des grandes bâches et affiches montrant des dizaines de photos de cinémas abandonnés en Tunisie, qui avaient été prises pendant l’action « Mon cinéma à moi », de l’Association Tunisienne d’action pour le cinéma (ATAC) par des tunisiens de partout dans le pays.
Source de l'article EuromedAudiovisuel

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