La Commission européenne a annoncé hier une enveloppe supplémentaire de 47 millions d’euros en faveur de nouveaux projets dans le cadre de son engagement d'accélérer la mise en œuvre de la facilité en faveur des réfugiés en Turquie, portant le montant total octroyé à ce jour au titre de la facilité pour répondre aux besoins immédiats des réfugiés et des communautés d’accueil en Turquie à près de 240 millions d’euros.
Vingt millions d'euros ont été engagés au titre de l’instrument contribuant à la stabilité et à la paix (ISP) afin de renforcer la capacité des garde-côtes turcs à mener des opérations de recherche et de sauvetage. Un montant supplémentaire de 27 millions d'euros permettra de financer des infrastructures éducatives, des cours de formation professionnelle et une aide sociale en faveur des réfugiés syriens au titre du fonds fiduciaire régional de l’UE en réponse à la crise syrienne. Ce nouvel engagement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre accélérée de la facilité en faveur des réfugiés en Turquie qui a été convenue dans le cadre de la déclaration conjointe UE-Turquie du 18 mars.
M. Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, s'est exprimé dans les termes suivants: «Le fonds fiduciaire de l'UE en réponse à la crise syrienne est l'un des instruments clés de l'Europe pour concrétiser sa promesse de 3 milliards d'euros en appui à la Syrie et aux pays de la région. Le nouveau financement destiné à la Turquie met l’accent sur deux grandes priorités de la déclaration conjointe UE-Turquie: scolariser tous les enfants et investir dans les moyens de subsistance et la cohésion sociale tant au profit des réfugiés qu'à celui de leurs communautés d’accueil, afin de garantir la stabilité et de donner aux réfugiés l’espoir et la perspective d’une vie meilleure.»
Pour en savoir plus
Commission européenne - Fiche d'information sur l'Union européenne et la Syrie
Aide humanitaire et protection civile de la Commission européenne – Fiche d’information sur la crise syrienne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire