Les responsables algériens sont catégoriques : la crise économique n’affectera en rien la préparation des Jeux méditerranéens d’Oran, et tous les efforts sont déployés pour que la ville soit prête à accueillir les 19es JM prévus du 2 au 13 septembre 2021.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, et le wali d’Oran, Abdelghani Zaâlène, l’ont répété une nouvelle fois, jeudi dernier, à l’occasion de la première réunion du Comité international des Jeux méditerranéens (CIJM) qui a eu lieu à l’hôtel le Méridien.
Devant une assistance composée d’anciennes gloires du sport national, de consuls et d’ambassadeurs de différents pays et de représentants de fédérations sportives, les trois responsables ont réitéré la volonté de l’Algérie d’abriter ce rendez-vous méditerranéen dans les meilleures conditions.
Il y a quelques jours, le comité d’organisation des JM 2021 avait été installé boulevard de l’ALN (Front de mer), dans les anciens locaux de la daïra d’Oran, en présence de M. Ould Ali, qui aura la charge de présider la structure composée notamment du patron du COA, du wali d’Oran et de différents responsables et élus.
Des sous-commissions seront prochainement mises en place pour prendre en charge l’ensemble des aspects de préparation de l’événement sportif confié à Oran le 27 août 2015, à l’occasion des JM de Pescara (Italie). Par ailleurs, pour souligner tout l’intérêt que les plus hautes autorités portent à la réussite de cette manifestation méditerranéenne, une réunion se tiendra prochainement à la demande de Abdelmalek Sellal, pour arrêter un budget à allouer aux JM 2021.
Présent à la réunion de jeudi dernier, le président du CIJM, l’Algérien Amar Addadi, s’est réjoui de la désignation de la capitale de l’Ouest pour abriter les JM 2021 (qui coïncident avec la célébration des 70 ans des Jeux méditerranéens et des 60 ans de la CIJM), et a souhaité aux organisateurs de réussir à relever le “redoutable défi” que la préparation d’un tel rendez-vous sportif représente.
En termes d’infrastructures sportives prévues pour abriter les différentes compétitions, Oran compte, évidemment, sur le complexe olympique de Belgaïd (en cours de réalisation), mais aussi, selon les disciplines, sur la base nautique, les salles omnisports d’Oran, Arzew, Es-Sénia, Misserghine et Oued Tlélat, les stades de football Zabana et Bouakeul, le boulodrome d’Oran, l’Institut spécialisé de Aïn Turk et différentes salles spécialisées (escrime, lutte, tennis de table…) disséminées à travers la wilaya.
Au plan de l’hébergement des délégations qui afflueront sur la capitale de l’Ouest, Oran est nettement mieux lotie avec – outre le bloc d’hébergement du futur complexe de Belgaïd – un parc hôtelier fort de 161 établissements offrant une capacité d’accueil de près de 15 000 lits. Capacité appelée à croître pour atteindre, selon les prévisions des responsables du tourisme, 354 établissements hôteliers assurant plus de 42 900 lits grâce à la réception, annoncée pour 2019, de 101 projets d’hôtels en cours de réalisation.
La seule inconnue qui demeure (en admettant qu’Oran soit au rendez-vous en termes d’infrastructures sportives et hôtelières) concerne les performances sportives des athlètes algériens. Beaucoup d’observateurs ne cachent pas leur scepticisme au regard des contre-performances enregistrées ces dernières années dans les forums internationaux par des sportifs en manque de compétition et mal préparés.
Par S. Ould Ali - Source de l'article Liberté Algérie
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