Lundi prochain, aura lieu un atelier sur le thème de l'intégration du marché régional énergie entre l'Europe et la Méditerranée.
Pour parvenir à une intégration régionale du marché de l'énergie, il faut disposer de réseaux fortement interconnectés à même de soutenir les échanges d'électricité, entre autres, mais pas seulement.
Pour le moment les marchés de l'électricité du pourtour méditerranéen sont peu interconnectés, la seule connexion étant celle entre le Maroc et l'Espagne. Alors que les pays du Nord échangent librement leur électricité, les pays du Sud n'échangent que des volumes très faibles essentiellement pour des besoins de secours.Dans un premier temps, la formation d'un marché méditerranéen de l'électricité permettrait aux pays de la rive nord d'exporter leur surplus de production, comblant ainsi le déficit de capacité de production au Sud.
Dans un deuxième temps, elle permettrait aux pays du Sud de développer leur gisement solaire et de satisfaire les besoins du Nord en électricité sans carbone à moindre coût. Un atelier permettra à des experts de l'énergie, des décideurs, des compagnies d'électricité et des acteurs clés dans l'industrie solaire de débattre des domaines de coopération, de la complémentarité Nord-Sud et des solutions à mettre en oeuvre pour la création d'un marché méditerranéen de l'énergie.
L'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME) sera parmi les institutions participantes à côté de pays comme la Tunisie ou encore de l'Agence française de développement (AFD) et de l'Union pour la Méditerranée (UPM) sans oublier Christian Stoffaës, délégué général de Mediterranean Solar Plan.
Dans le prolongement de la COP 21, se tiendront aussi dès le début 2016, les 3èmes Rencontres scientifiques et technologiques de l'éolien offshore flottant étant donné que la façade méditerranéenne offre de multiples atouts dans le domaine: des laboratoires de recherches et sites d'essais de réputation internationale, des industriels reconnus, des start-up innovantes et des sites naturels très favorables.
Des objectifs ambitieux sont affichés pour 2016 en visant la référence européenne dans le domaine. Il s'agit aussi de donner une visibilité internationale en favorisant les interventions d'experts internationaux reconnus et de développer l'écosystème constitué de laboratoires, de start-up, de PMI et d'intégrateurs.
Il s'agit aussi de renouveler les thèmes abordés pour coller à l'actualité et aux perspectives futures (COP21 et appel à projets sur l'éolien offshore flottant). Il y aura aussi le Salon international du développement durable (Ecomed) qui s'ouvre sur l'Afrique et qui s'oriente à partir de l'édition 2016 vers le développement durable dans sa globalité et mettra en valeur le concept de l'économie verte.
Ecomed, qui est prévu en Tunisie en avril prochain, 2016, s'adressera aux industriels de tous les secteurs, dans la mesure où il met en avant une panoplie très large de produits et< services répondant à toutes les problématiques du développement durable et de l'économie verte. Ecomed 2016 plaidera pour un développement durable et équitable qui priorise la culture de l'utilisation rationnelle de l'énergie et l'adoption des actions technologiques d'efficacité énergétique fiables et viables.
Source de l'article l'Expressiondz
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