Dans une déclaration à la MAP, M. Mezouar, qui a coprésidé avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault, les travaux de la 13e réunion du "Dialogue 5+5 sur la Méditerranée occidentale", a souligné que le Maroc a apporté une touche qualitative à ce groupe en proposant des réponses à des problématiques concrètes en Méditerranée, relevant qu'au sein de cet espace, le Royaume est souvent cité comme un pays qui agit.
Il a, à cet égard, fait savoir que les participants à cette rencontre ministérielle ont salué le rôle et l’action menée par le Maroc durant ces deux années de coprésidence de ce groupe, notant que le Royaume a ouvert des nouveaux espaces particulièrement sur des questions sensibles dont la question migratoire et celle de la santé.
Le Maroc, qui avait assuré la coprésidence de ce groupe durant la première année avec le Portugal, puis avec la France durant cette deuxième année, s’est également ouvert sur d’autres acteurs dont les jeunes, a dit le ministre, rappelant la tenue l’année dernière à Tanger de la première rencontre de la jeunesse méditerranéenne en marge de la réunion du groupe 5+5.
M. Mezouar a également évoqué l’ouverture du Maroc, durant sa coprésidence de ce groupe, sur la dimension économique et le secteur privé en l’impliquant encore d’une manière plus forte mais également sur les parlementaires et les parlements de la méditerranée en organisant plusieurs réunions avec l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée.
Le ministre a sur un autre registre indiqué que la réunion de Marseille a été l’occasion d’évoquer plusieurs questions d’actualité dont le dossier libyen, notant que les participants ont indiqué que le seul cadre de solution politique reste le cadre de Skhirate.
Les participants ont souligné la nécessité de continuer à soutenir avec force le conseil de transition libyen qui va se réunir la semaine prochaine pour proposer une nouvelle composition du gouvernement libyen qui sera soumise au parlement, a dit le ministre, ajoutant qu’il a été rappelé que la mise en œuvre des dispositions de l’accord de Skhirate doit aller beaucoup plus vite et particulièrement les aspects relatifs à la mise en place des institutions et la consolidation de l’armée libyenne.
Les autres conflits notamment en Syrie et en Irak, la question du terrorisme et la migration et d’autres sujets qui préoccupent dans l’espace euro-méditerranéen ont été aussi abordés lors de cette réunion, a indiqué M. Mezouar.
A noter que cette réunion a été consacrée à l'examen des différentes crises régionales, en particulier en Syrie, en Libye, en Irak, au Sahel et au Proche-Orient, ainsi qu'aux moyens à mettre en œuvre pour combattre le terrorisme et la radicalisation. Les attentes de la jeunesse (mobilité, formation et emploi), ont été également évoquées par les participants.
Créée en 1991, cette instance regroupe l'Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal au nord de la Méditerranée, l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie au sud.
Source de l'article Atlasinfo
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