Dans une économie mondialisée, le développement de l'innovation est un facteur déterminant de création et de sécurisation des emplois, surtout en période de crise. C'est pourquoi le Centre de Marseille pour l'intégration en Méditerranée (CMI) consacre une part importante de ses activités à ces sujets, dont le programme IT1, coordonné par la Banque européenne d'investissement BEI avec le soutien de la Commission européenne (DG Recherche), qui livre 12 propositions d'actions concrètes pour favoriser le développement des écosystèmes d'innovation performants à dimension régionale, par la publication d'une étude sur la "Promotion de l'innovation en Méditerranée".
Réalisée par ANIMA en collaboration avec le programme MIRA de la Commission européenne, l'étude met en évidence le décrochage préoccupant des pays du bassin méditerranéen en matière d'innovation : difficulté à atteindre une masse critique, manque de visibilité internationale et faible performance de la valorisation de la recherche. Partant de ce constat, l'étude dresse un état des lieux des acteurs et politiques d'innovation dans 7 pays du sud de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. Elle analyse le profil des structures d'appui à l'innovation grâce à une cartographie des technopôles, incubateurs et centres de valorisation de la recherche et une présentation de cas d'étude et bonnes pratiques. Elle aborde ensuite les difficultés (culture de l'innovation, cadre réglementaire) et opportunités (essor de l'entrepreneuriat, partenariats sud-sud, émergence de nouveaux acteurs) pour développer les écosystèmes de l'innovation dans les pays du Sud méditerranéen.
Plusieurs arguments jouent en faveur d'actions à l'échelle euro-méditerranéenne : la mutualisation de moyens pour l'instant trop modestes au nord comme au sud de la Méditerranée, la recherche de synergies autour de problématiques et de domaines d'expertise communs (mobilité, gestion de l'eau ou développement urbain par exemple) et la possibilité de s'appuyer sur les nombreux talents souhaitant développer des projets innovants entre Europe et Méditerranée. 12 propositions d'actions sont ainsi émises au niveau euro-méditerranéen, construites avec des acteurs de terrain et visant à créer des synergies avec les politiques et programmes existants.
Ce plan d'action repose sur la mobilisation des acteurs clés de l'innovation à l'échelle régionale, la mutualisation d'outils de promotion et de services d'appui, la coordination des dispositifs nationaux ainsi que le soutien à la gouvernance de l'innovation à différents niveaux.
Réalisée par ANIMA en collaboration avec le programme MIRA de la Commission européenne, l'étude met en évidence le décrochage préoccupant des pays du bassin méditerranéen en matière d'innovation : difficulté à atteindre une masse critique, manque de visibilité internationale et faible performance de la valorisation de la recherche. Partant de ce constat, l'étude dresse un état des lieux des acteurs et politiques d'innovation dans 7 pays du sud de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie. Elle analyse le profil des structures d'appui à l'innovation grâce à une cartographie des technopôles, incubateurs et centres de valorisation de la recherche et une présentation de cas d'étude et bonnes pratiques. Elle aborde ensuite les difficultés (culture de l'innovation, cadre réglementaire) et opportunités (essor de l'entrepreneuriat, partenariats sud-sud, émergence de nouveaux acteurs) pour développer les écosystèmes de l'innovation dans les pays du Sud méditerranéen.
Plusieurs arguments jouent en faveur d'actions à l'échelle euro-méditerranéenne : la mutualisation de moyens pour l'instant trop modestes au nord comme au sud de la Méditerranée, la recherche de synergies autour de problématiques et de domaines d'expertise communs (mobilité, gestion de l'eau ou développement urbain par exemple) et la possibilité de s'appuyer sur les nombreux talents souhaitant développer des projets innovants entre Europe et Méditerranée. 12 propositions d'actions sont ainsi émises au niveau euro-méditerranéen, construites avec des acteurs de terrain et visant à créer des synergies avec les politiques et programmes existants.
Ce plan d'action repose sur la mobilisation des acteurs clés de l'innovation à l'échelle régionale, la mutualisation d'outils de promotion et de services d'appui, la coordination des dispositifs nationaux ainsi que le soutien à la gouvernance de l'innovation à différents niveaux.
• Télécharger la synthèse de l'étude et le tableau des 12 recommandations
• Télécharger l'étude intégrale
• Accéder à la cartographie interactive des pôles d'innovation en Méditerranée (www.medmaps.eu)
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• Accéder à la cartographie interactive des pôles d'innovation en Méditerranée (www.medmaps.eu)
Contacts
- CMI
Anuja Utz, Senior Operations Officer, autz@worldbank.org
- ANIMA
Lauriane Ammouche, Chargée de Communication, lauriane.ammouche@anima.coop,
+33 496 11 67 68
Sébastien Dagault, Directeur de projet, sebastien.dagault@anima.coop
Amina Ziane-Cherif, Chargée d'études et d'opérations, amina.ziane-cherif@anima.coop
- BEI
Philippe Guinet, Directeur de projet, p.guinet@eib.org
- CMI
Anuja Utz, Senior Operations Officer, autz@worldbank.org
- ANIMA
Lauriane Ammouche, Chargée de Communication, lauriane.ammouche@anima.coop,
+33 496 11 67 68
Sébastien Dagault, Directeur de projet, sebastien.dagault@anima.coop
Amina Ziane-Cherif, Chargée d'études et d'opérations, amina.ziane-cherif@anima.coop
- BEI
Philippe Guinet, Directeur de projet, p.guinet@eib.org
A propos d’ ANIMA Investment Network
ANIMA Investment Network est une plateforme multi-pays de développement économique de la Méditerranée. Le réseau ANIMA réunit 80 agences gouvernementales de promotion des investissements directs étrangers et réseaux d’affaires, de financement et d’innovation du pourtour méditerranéen. L’objectif d’ANIMA est de contribuer à une amélioration continue du climat des affaires et à la croissance de l’investissement dans la région Méditerranée. Le réseau ANIMA est piloté depuis Marseille (France) par une équipe de 15 personnes et est présidé par Madame Wafaa Sobhy, vice-présidente du GAFI (Egypte). La majorité de son financement provient de la gestion de programmes de la Commission européenne. www.anima.coop
A propos du programme IT1 et de ses prolongements
Le programme IT1 est une initiative du Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) coordonnée par la Banque Européenne d’Investissement (BEI), visant à contribuer à l’augmentation du flux de projets innovants dans la région et à renforcer la chaîne de l’innovation. L’étude a été dirigée par ANIMA Investment Network, en coordination avec la fondation Madri+d et le projet MIRA de la DG Recherche de la Commission européenne : elle s’appuie sur un travail de terrain et une enquête auprès de plus de 100 acteurs clés de l’innovation en Europe et en Méditerranée.
Pour la période 2012-2015 du CMI, le programme IT1 sera amplifié par un programme dénommé « Systèmes de l’Innovation » : ce programme sera orienté sur les fondamentaux de la création d’emplois innovants au Sud de la Méditerranée pouvant être générés par le renforcement de l’intégration régionale, le développement des échanges commerciaux et de savoir-faire et par le renforcement du contenu environnemental des investissements au Sud de la Méditerranée.
Pour la période 2012-2015 du CMI, le programme IT1 sera amplifié par un programme dénommé « Systèmes de l’Innovation » : ce programme sera orienté sur les fondamentaux de la création d’emplois innovants au Sud de la Méditerranée pouvant être générés par le renforcement de l’intégration régionale, le développement des échanges commerciaux et de savoir-faire et par le renforcement du contenu environnemental des investissements au Sud de la Méditerranée.
A propos du groupe BEI
Le Groupe BEI, formé en 2000, se compose de la Banque européenne d'investissement et du Fonds européen d'investissement. Le principe de sa fondation ayant été établi dans le Traité de Rome en 1957, la Banque européenne d'investissement (BEI) a été créée en 1958, en tant qu'institution de financement à long terme de l'Union européenne. En sa qualité de banque répondant à des politiques bien définies, la BEI soutient, à travers ses opérations de financement, la réalisation des objectifs prioritaires de l'UE, notamment pour ce qui concerne l'intégration européenne et la cohésion sociale dans l'Union. Fondé en 1994, le FEI a pour mission de fournir du capital-risque et d'octroyer des garanties en faveur des petites et moyennes entreprises (PME). En juin 2000, ses Statuts ont fait l'objet d'une révision et la structure de son actionnariat a été modifiée (la Banque européenne d'investissement devenant l'actionnaire majoritaire) pour affirmer le rôle que le FEI joue en tant que branche de la Banque européenne d'investissement chargée, en exclusivité, de l'activité du capital-risque du groupe BEI.
Source de l'information Animaweb
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