La 2e session de la manifestation Cinéma au Musée se tiendra du 6 au 11 septembre courant au Musée archéologique de Sousse.
Co-organisée par l’Association culturelle Afrique Méditerranée et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), sous la direction artistique de Mohamed Challouf, cette édition proposera au public un programme très varié de films restaurés ou inédits du patrimoine cinématographique.
Les cinéphiles pourront assister à la projection de films marquants l’histoire du cinéma, parmi lesquels ‘‘Ali Baba et les quarante voleurs’’ de Jacques Becker, ‘‘Pour une poignée de dollars’’ de Sergio Leone ou encore le classique ‘‘Sacco et Vanzetti’’ de l’Italien Giuliano Montaldo, ainsi que le film ‘‘La Noire de…’’ du cinéaste sénégalais, Ousmane Sembène, récompensé par le Tanit d’Or lors des premières Journées cinématographique de Carthage de 1966.
Le Cinéma au Musée 2016 consacrera une importante partie de sa programmation à des images «retrouvées» de la Tunisie des années 1920 à 1940 tournées par des cinéastes de la rive nord de la Méditerranée, témoignage précieux de la période coloniale en Tunisie.
Cette initiative se veut un moment de découverte pour le public tunisien d’images de son propre passé empruntées pour l’occasion aux Archives françaises du film. Elle s’inscrit dans une volonté réelle du festival de proposer toujours plus d’images inédites de la Tunisie avec des images provenant des différentes archives mondiales.
De même, la soirée ‘‘La Tunisie et l’Afrique vus par Albert Mahuzier’’ (jeudi 8 septembre) sera entièrement dédiée à la projection d’images tournées par ce passionné qui sillonna le monde avec les 11 membres de sa grande famille à la recherche d’images pour ses documentaires, qu’il présentait au cours de ciné-conférences au gré de ses pérégrinations.
Parmi les invités du festival, on cite la comédienne Fatma Ben Saidane, l’acteur Ahmed Hafiane, la comédienne sénégalaise Thérèse Bbissine Diop, Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et Hichem Osman de Amnesty International, Basma Khalfaoui de la Fondation Chokri Belaid contre la Violence et Habib Kazdaghli, professeur d’histoire.
Source de l'article Kapitalis
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