Le système éducatif au Maroc bénéficie désormais d’un apport de 90 millions d’euros, accordé par l’Union européenne, à l’horizon de 2018.
C’est ce que dévoile le bilan de la réunion tenue le 25 novembre, en marge de la clôture du programme de suivi et d’évaluation du système de l’éducation nationale et de la formation professionnelle. Ce programme a été déployé du 7 au 17 novembre et a permis de mettre l’accent sur plusieurs contraintes dont souffre encore le secteur.
Pour soutenir la stratégie du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, l’UE a mobilisé un nombre d’experts européens afin d’améliorer les conditions d’accès des élèves à un enseignement qualitatif et égalitaire.
Dans son dicours de bienvenue, Youssef Belqasmi, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, a félicité l’engagement des responsables du ministère à mener à bien et à faciliter la mission de suivi et d’évaluation déployée par les experts de l’Union européenne. Il a également mis l’accent sur l’importance du soutien qu’accorde l’UE au rétablissement du système éducatif au niveau du Royaume, en tant que partenaire fondamental. Notons que cette mission de suivi a été axée sur la définition du cadre stratégique de l’intervention de la tutelle à travers les mesures prises dans le cadre de sa vision stratégique. Elle a également permis le diagnostic et l’évaluation de toutes les composantes du système, notamment les modes et niveaux de l’enseignement, le référenciel du système éducatif, le volet institutionnel, la gestion financière et humaine, ainsi que le système de communication et les mécanismes de suivi et d’évaluation mis en place.
Dans ce cadre, l’enseignement primaire a suscité un intérêt particulier, afin d’assurer un cadre éducatif qualitatif et égalitaire, surtout après son intégration dans le programme Masar à partir de la saison scolaire 2016-2017. Toutefois, Patrick Bouveau, le président de ladite mission, a énuméré un nombre de contraintes auxquelles fait encore face le système éducatif marocain. Ces difficultés concernent principalement les freins relevés au niveau des ressources humaines, sans oublier les efforts que déploie le ministère de tutelle, en se basant sur l’employabilité contractuelle comme mécanisme pour dépasser ces contraintes. Et aussi dans la même dynamique, féliciter le cadre référentiel des internats et restaurants scolaires en cours de construction.
Par Maryem Laftouty - Source de l'article Aujourd'hui Maroc
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